La Tuque urbain, une offre de plus en plus attrayante

TOURISME.  Il n’y a pas si longtemps, on jurait que ce n’était certainement pas le facteur urbain de La Tuque qui y attirait les visiteurs, ce qui n’est plus exact aujourd’hui. Rien qu’à eux, le centre-ville et les rues avoisinantes se sont positionnés en ajoutant à la programmation les jeudis Centre-ville, des terrasses, restaurants, microbrasseries, les produits locaux et l’agrotourisme.

«On l’a, notre côté urbain et la possibilité d’effectuer des randonnées pédestres, à deux pas de la ville, le complète bien», confirme Valérie Fortin.

Le centre Sakihikan du lac St-Louis, qui propose une pléiade d’activités, a permis aux Premières nations de répondre à un besoin réel de mieux connaître leur culture et de dynamiser davantage l’offre urbaine latuquoise. «Ils ont une volonté de développer […] il y a d’autres intervenants qui le font également, comme le club Odanak, le domaine Notcimik», précise Valérie Fortin. La clientèle internationale démontre cette soif d’en apprendre plus sur les Premières nations.

On s’est aussi aperçu que la clientèle excursionniste dépense dans l’économie de la Haute-Mauricie pendant son séjour, même si elle n’y passait pas de nuitée. «Les gens réservent de moins en moins leur hébergement à l’avance. On a un potentiel de pouvoir les garder […] Si on leur trouve des activités pour prolonger leur séjour, ils peuvent décider de rester», remarque Valérie Fortin.

L’arrière-pays

Les motocyclistes, avides de routes panoramiques, deviennent souvent des motoneigistes qui parcourent les sentiers sitôt la froide saison installée. Le sud de la région n’est pas encore relié au Haut-St-Maurice parce que la neige n’y est pas encore assez abondante. Par contre, la neige est très présente dans les secteurs du barrage Gouin et de Parent.

En été, les groupes en autobus se font plus nombreux, par des gens qui veulent vivre des activités en région.

«Le corridor de la rivière Saint-Maurice a un fort potentiel», exprime aussi Valérie Fortin. Comme le maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay et la députée Marie-Louise Tardif, Mme Fortin pense qu’il y a lieu de développer une certaine navigabilité de la rivière Saint-Maurice dans le nord de la région, avec de petites embarcations et des marinas de moins grande envergure que celle qui avait jadis été construite. Les canots, kayaks et les motomarines y trouveront pour leur compte. «Pour l’hébergement, il y a des gens qui sont là, le long de la 155. Ils ont des quais pour accueillir les petites embarcations», enchaîne Marie-Josée Tousignant.

Le train est de plus en plus utilisé par les voyageurs qui veulent découvrir la Haute-Mauricie, sans le souci de la voiture. Un forfait existe depuis quelques années, avec la région de Senneterre, permettant à ces gens de visiter La Tuque et aux Latuquois d’avoir accès à ce secteur de l’Abitibi.

Tourisme Haute-Mauricie proactive

 

L’équipe se déplace pour nourrir l’intérêt des visiteurs pour les activités qui se passent en région. «Même si on est une petite équipe, on a quand même réussi à sortir et à aller sur le terrain à des journées stratégiques. On est allé aux campings La Tuque et Haut-de-la-Chute», évoque Mme Tousignant.

Les grandes entreprises qui accueillent des travailleurs de l’extérieur de La Tuque recevaient des magazines touristiques afin d’informer ces gens sur ce qu’on peut y faire en dehors des heures de travail.

Les défis de la main-d’œuvre dans les entreprises touristiques sont présents, comme dans toutes les autres sphères d’activités. Aussi, l’équipe de Tourisme Haute-Mauricie a-t-elle tenu à lever son chapeau à l’imposante armée de bénévoles qui oeuvrent dans différents organismes de plein air. Autant de gens qui rendent accessible, de façon assidue, ce vaste terrain de jeu que constitue la Haute-Mauricie. Sans leur apport, rien ne serait pareil.

Autre texte : une industrie vivante parce qu’elle est à l’écoute de sa clientèle.