Tourisme : une industrie vivante parce qu’elle est à l’écoute de sa clientèle

TOURISME. Avec 11% plus de visiteurs que l’an dernier dans les installations de Ville de La Tuque, à la gare du centre-ville et au Parc des chutes, la dernière saison touristique a démontré que le Haut-St-Maurice est une destination de plus en plus prisée par des gens qui ne sont pas seulement en quête de grands espaces.

«Les gens réservent beaucoup selon la météo. On a eu une belle saison, ça aide beaucoup», apporte d’entrée de jeu Valérie Fortin, directrice de Tourisme Haute-Mauricie et de l’Association des pourvoyeurs de la Mauricie. Et encore, les 22 518 visiteurs dont il est question ne tiennent pas compte des gens qui passent dans la région sans nécessairement transiger par les bureaux d’informations touristiques.

Le tourisme, c’est le deuxième moteur économique de la ville. On ne s’en aperçoit pas nécessairement, parce qu’il n’y a pas de grosse entreprise touristique, mais beaucoup d’entreprises locales en vivent.

Valérie Fortin

Mais il y a plus. Les actions de son organisme, tout comme celles de tourisme Mauricie apportent leurs fruits. «On ne s’assoit pas sur nos lauriers, on propose de nouveaux circuits. Les gens veulent découvrir de nouveaux endroits».

Tout comme La Tuque, Lac-Édouard, La Croche, La Bostonnais, Parent ont des attraits qu’il faut faire connaître. Sa collègue Marie-Josée Tousignant, coordonnatrice, accueil touristique et promotion à Tourisme Haute-Mauricie, confirme ses dires : «On est très à l’écoute de ce que veulent les visiteurs». Sa participation régulière à de nombreux salons à vocation touristique l’amène à mieux connaître ce que souhaitent les voyageurs éventuels, qui préfèrent parler à une personne plutôt que de se fier aux trop nombreuses possibilités qu’offre souvent le web.

Le fait que La Tuque accueille une clientèle très variée invite à ne pas utiliser qu’une seule stratégie pour attirer les visiteurs. Les chasseurs, pêcheurs, familles, couples ou groupes d’amis n’ont pas les mêmes besoins, même si en général, les gens viennent ici pour la nature et se dépayser. Il y a 4000 chalets, dans ce qu’on appelle l’arrière-pays, ce qui fait plus que doubler la population en belle saison. On compte 75 pourvoiries en Mauricie et plus d’une dizaine de Zecs.

Autre texte : La Tuque urbain, une offre de plus en plus attrayante.