Curling : un projet de mise en valeur sera présenté aux membres

Assemblée générale annuelle

Réunis en assemblée générale annuelle, les membres du Club de golf et curling de La Tuque ont pu prendre connaissance de tous les détails d’un important projet de réfection des glaces de la section curling, pour la sauvegarde de leur club.

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Le projet de mise en valeur, évalué à 675 000 $ pourrait être modifié pour être ramené à 300 000$, puisqu’il faut tenir compte de la capacité de payer du club. L’assemblée générale annuelle n’avait pas pour objectif de prendre une décision à ce sujet, mais elle a généré d’abondantes questions. Les membres seront convoqués plus tard à l’occasion d’une assemblée extraordinaire pour en débattre et prendre une décision.

«Le nouveau conseil d’administration devra voir vers quoi on veut s’aligner. On va diriger nos énergies, peut-être vers un nouveau plan d’affaires à présenter à nos membres pour avoir un mandat clair, a dit à l’Écho de La Tuque le trésorier Yves Champagne, qui porte le dossier sur ses épaules depuis fort longtemps. Il a d’ailleurs apprécié l’appui et l’intérêt des membres présents, qui voulaient connaître leur éventuel niveau d’implication.

Le temps presse, a rappelé M. Champagne. «C’est toujours l’interrogation d’une année à l’autre. Comme on a eu de la difficulté cette année (à faire les glaces), on se pose la question. L’an prochain, on pourrait aussi avoir de la difficulté. Mais je ne suis pas certain qu’on puisse faire le projet cette année avec le temps que ça prend pour faire le plancher de béton».

Le fonds FARR, on le sait, versera 100 000 $ pour aider au projet de 675 000$, mais on s’est  tourné, sans succès,  vers d’autres formes de financement. «On a essayé à bon nombre de reprise de joindre M. Champagne (François-Philippe Champagne, député fédéral), on a été incapables. Au niveau provincial, on a eu une subvention du FARR, mais il y a un autre programme, le PIEC (Programme d’immobilisation en entrepreneuriat collectif) qui nous a laissé tomber, au niveau national. Au niveau municipal, on a eu un prêt de 50 000 $, mais on s’attendrait que la Ville puisse nous donner un coup de main supplémentaire, surtout quand on voit que la ville de Shawinigan s’est impliquée quand ils ont fait des travaux de colisée et de centre de curling», a lancé Yves Champagne. On a aussi fait remarquer une bonne implication financière des différents paliers de gouvernement à Rivière-du-Loup, dans la récente construction d’un centre de curling. Les dirigeants n’excluent pas inviter à s’impliquer les entreprises de la région dans la sauvegarde du club. «On est à préparer des lettres, pour les rencontrer».

Le Club de golf a fait des démarches auprès d’Investissement Québec, pour des prêts. «Est-ce qu’on est prêt à faire un emprunt de 500 000$ sur 15 ans pour réaliser le projet au complet ? On sait que ce n’est pas facile», insiste le trésorier. De plus, les 100 000$ promis par le fonds FARR ne sont pas nécessairement acquis dans le cas du projet plus modeste. «Investissement Québec n’est pas intéressé, si on réduit le projet», laisse-t-il tomber.

En toile de fond, tant le golf que le curling représentent de bons incitatifs pour la rétention de travailleurs et professionnels à La Tuque. Un des objectifs est aussi d’augmenter le membership, actuellement de 128 membres pour le golf et de 86 pour le curling. La situation financière du club est bonne, les revenus ont excédé les dépenses pour 2018.

Nouveaux administrateurs 

Les membres ont profité de l’assemblée générale annuelle pour élire cinq nouveaux membres de leur conseil d’administration. Lucie Veillette, Éric Boivin, Jacques Fraser, Réjean Aubé et Ann Armstrong ont été élus pour des termes qui seront dorénavant de deux ans.

La même journée, une corvée de nettoyage sur les terrains a permis de préparer les verts pour le golf, qui débutera de façon officielle le 10 mai. Une vingtaine de membres ont mis l’épaule à la roue.