Une dernière saison mémorable pour le Latuquois

HOCKEY. Bien peu de personnes auraient misé au début de la saison que Morgan Adams-Moisan allait décrocher le titre de joueur par excellence des Voltigeurs de Drummondville, à commencer par le Latuquois lui-même. Lors du gala annuel de la formation du Centre-du-Québec la semaine dernière, Morgan Adams-Moisan a été nommé joueur par excellence de l’organisation grâce à sa meilleure saison en carrière. Il a obtenu 61 points en 68 rencontres avec Drummondville. Avec l’Armada de Blainville-Boisbriand, la meilleure saison du Latuquois était de 12 points en 62 matchs. «Je n’aurais jamais pensé pouvoir obtenir cet honneur au début de la saison, affirme Morgan. On avait une bonne équipe avec beaucoup de joueurs talentueux. C’est un trophée individuel, mais il n’est pas juste à moi. Je pense à Xavier Simoneau qui m’a aidé à devenir un meilleur joueur et à m’épanouir sur la glace. Je dois dire merci à tous les gars. C’est le fun de recevoir un honneur individuel, mais je ne crois pas que ça aura un grand impact pour la suite de ma carrière. Les recruteurs regardent plus la manière dont tu joues sur la glace. Mais c’est certain que ça paraît bien.»

Le Latuquois a remporté le titre de joueur par excellence des Voltigeurs de Drummondville.
Bien entendu, Morgan s’est dit déçu de la défaite des Voltigeurs en cinq rencontres contre les grands rivaux des Tigres de Victoriaville lors de la deuxième ronde des séries. «On le savait tous que ça allait être une série serrée. La rivalité a toujours été présente entre les deux équipes. C’était décevant, on a tout donné, mais ce n’était pas assez. L’expérience des gars des Tigres a fait la différence contre nous, qui était la plus jeune équipe de la ligue.» Le Latuquois avoue avoir vécu de beaux moments avec les Voltigeurs pour sa dernière année junior. «J’ai connu ma meilleure saison, mais on n’avait vraiment une belle gang aussi. Ç’a été spécial de pouvoir participer à la classique hivernale, ce ne sont pas tous les joueurs qui peuvent vivre ça. Comme joueur de 20 ans, je ne pouvais pas souhaiter mieux. Mais mon meilleur moment cette année a été au camp, quand je me suis fait confirmer que j’allais faire l’équipe. Quand tu arrives dans la ligue et que les vétérans te disent qu’une carrière junior ça passe vite, je m’en rends compte.» Quel a été le meilleur moment de la carrière junior d’Adams-Moisan lors des quatre dernières années? «C’est quand on s’est rendu en finale de la coupe du Président l’an passé avec l’Armada. La classique hivernale a aussi été marquante. Quand je regarde mes quatre années juniors, quand j’ai commencé je ne jouais pas beaucoup. Mais d’année en année, ça allait de mieux en mieux avec de l’acharnement et en travaillant fort. Tout ça a porté fruit cette année.» Très honnêtement, le Latuquois ne réalise pas que sa carrière junior est déjà du passé. «C’est surréel quand j’y pense. C’est quatre ans de ma vie que tout était en fonction du hockey avec un horaire chargé. Je n’ai pas réalisé encore que c’est fini. C’est difficile, les gars vont me manquer. Mais il y a d’autres étapes qui s’en viennent.» Son agent est à regarder les possibilités de lui dénicher un contrat professionnel, mais les rangs universitaires ne sont pas exclus non plus pour l’attaquant. «Dans le meilleur des mondes, j’aimerais jouer au niveau professionnel, mais le chemin universitaire est aussi possible. Je suis en réflexion pour arrêter mon choix sur la bonne université. C’est certain que l’UQTR est une belle option. En plus d’être dans la région, les Patriotes sont à bâtir une bonne équipe pour être des prétendants pour les prochaines années. J’ai déjà parlé avec l’entraîneur Marc-Étienne Hubert, mais mon choix n’est pas encore fait. Je regarde pour une université au Canada, pas vraiment aux États-Unis.» En terminant, Morgan a voulu remercier les Latuquois qui l’ont appuyé au cours de sa carrière junior.