Morgan Adams-Moisan savoure son premier camp pro

HOCKEY. À la fin de l’été, le Latuquois Morgan Adams-Moisan a signé son premier contrat professionnel avec le club-école du Canadien de Montréal, le Rocket de Laval. L’Écho s’est entretenu avec lui (à noter que l’entrevue a été réalisée alors qu’il était toujours au camp du Canadien vendredi avant qu’il soit rétrogradé au Rocket). Morgan a commencé son entraînement plus tôt cet été avec l’objectif d’améliorer son explosion sur patin, sa vitesse et de descendre son taux de gras. Il vit pleinement tous les moments de son premier camp professionnel. «Je suis arrivée au camp des recrues du Canadien prêt et confiant. La première partie que j’ai jouée j’ai été suspendu pour une mise en échec. Ma deuxième partie, la troisième de l’équipe, ça très bien été. J’ai joué mon style avec de bonnes mises en échec. J’ai bien joué et j’espérais pouvoir être du camp du Canadien. J’étais très content quand j’ai su la nouvelle. C’est un rêve d’être au camp du Canadien. D’avoir regardé les matchs à la télé quand j’étais plus jeune. Ça me faisait quelque chose de voir les joueurs du Canadien. C’est vraiment une belle expérience que je prends pour le camp du Rocket de Laval. Ça me montre la coche qu’il y a pour jouer avec ces gars-là.» Les joueurs au camp sont divisés en trois groupes pour les entraînements sur glace. «J’ai changé pas mal tous les jours de coéquipiers sur ma ligne. Les entraîneurs essaient différentes combinaisons. Ça pas adonné que je sois dans le même groupe que Carey Price, mais on regarde toutes les pratiques et ce n’est pas pour rien que c’est le meilleur gardien au monde quand tu le vois aller.» En regardant les pratiques, est-ce qu’il y a un joueur qui a impressionné le Latuquois par ses qualités de hockeyeur? «Paul Byron est vraiment, mais vraiment rapide. On le voit à la télévision et on voit qu’il est rapide, mais de le voir en vrai c’est encore plus impressionnant. J’ai rarement vu un gars rapide comme lui!» Qu’est-ce qui est le plus impressionnant chez les professionnels? «C’est les installations. À Brossard, tout est gros. On a aussi visité le Centre Bell au camp des recrues, on a vu toutes les installations, la salle à manger, le salon, les bains… On est allé sur le banc du Canadien. C’est vraiment incroyable! Ces gars-là vivent ça chaque jour, c’est vraiment quelque chose de fou. Tu lèves ta tête au plafond et tu vois toutes les bannières, les chandails retirés des légendes comme Bob Gainey, Maurice Richard. Je me suis assis en pensant à mon parcours. Je suis rendu loin, mais c’est là que le travail le plus dur commence. Je vais mettre l’effort et le travail.» Le premier choix du Canadien au dernier repêchage Jesperi Kotkaniemi, est devenu la coqueluche des amateurs rapidement lors du camp. Comment Morgan a-t-il perçu le jeune de 18 ans? «On s’est parlé un peu. En le voyant, ce n’est pas pour rien qu’il a été choisi au troisième choix au total. C’est tout qu’un joueur et sur la glace, la rondelle lui colle dessus. Il a une bonne vision, un bon maniement de rondelle, il a tout pour lui pour devenir un bon joueur dans la LNH.» Le Latuquois veut se tailler une place cette année avec le Rocket de Laval et de pouvoir jouer tous les matchs. Il retrouve aussi Joël Bouchard qui a été son entraîneur avec l’Armada. «Je connais Joël, mais je sais que je n’aurais pas de passe-droit avec lui. Le temps de glace va toujours au mérite avec lui. Ça va être une jungle pour faire l’équipe.»