Mission accomplie pour le 5e Challenge Blanc

Avec 26 équipes inscrites, le Challenge Blanc a ouvert la machine toute la fin de semaine pour faire passer une fin de semaine inoubliable à tous les participants.

C’est mission accomplie. En trois jours, les participants ont parcouru 800 km, dont la grande majorité en hors-piste, qui les ont conduits un peu partout en Haute-Mauricie. On sait que l’événement n’est pas une course. Ceux qui suivent à la lettre toutes les indications du carnet de bord, le «roadbook» en remportent les honneurs.

Le premier départ a été donné tôt le matin, jeudi 14 février, à partir du Club de golf de La Tuque, avec pour destination Wemotaci.

D’ailleurs, l’accueil là-bas a été extraordinaire, aux dires des participants et de l’organisateur. On a été gâté. Un souper, avec spectacle traditionnel ont été présentés aux participants qui ont bien apprécié. Un copieux brunch a été servi le vendredi matin, tout juste avant de repartir.

«On avait même une navette pour faire le transport des participants pour ceux qui couchaient dans des maisons», s’étonne Patrick Trahan. De toute évidence, Wemotaci sait faire les choses et recevoir les visiteurs.

«Les gens de La Tuque ont été très impressionnés, poursuit-il. Des gens m’ont dit : il faut qu’on retourne «à Weymont». Wemotaci a vraiment contribué au succès».

Les gagnants

Patrick Trahan le répète à qui veut l’entendre : le simple fait de terminer l’événement fait de tout le monde des gagnants. Par contre, il faut bien un classement. L’équipe FMT de Valérie Morissette et Guillaume Lagacé est arrivée première, devant celle de St-Onge Ford, FDR transport forestier, de Mylène Geoffroy et Jessica Bolduc. Team Swiss 75, de Jérôme Gerber et Raphaël Parizeau ont fini troisièmes. Patrick Trahan a tenu à souligner qu’une équipe de Baie-Comeau «Team 24» s’est approprié la quatrième position, une performance exceptionnelle vu le fait qu’elle roulait avec deux motoneiges qui n’ont pas été conçues pour ce type de compétition. Cela, pour rehausser leur niveau de difficulté. «Ils sont habitués de travailler avec cela, ce n’est vraiment pas la machine idéale».

M. Trahan a souligné un élément qui démontre bien l’esprit du rallye, impliquant les Latuquois Alex Trottier et Eric Lamontagne, prêts à tout pour terminer l’événement. «Eric a brisé sa chenille à la dernière étape. Ça n’avançait plus. Ils ont accoté le derrière d’une motoneige sur celui de l’autre et les ont attachées ensemble. C’est comme ça qu’on sort des motoneiges brisées. Sauf que là, Éric a embarqué sur les skis en arrière. Ils ont fait une quarantaine de kilomètres comme ça», a-t-il relaté. D’ailleurs, la vidéo de l’arrivée des motoneigistes a été vue plus de 9000 fois.

Les participants étaient unanimes, les conditions ont été très particulières avec la grande quantité de neige reçue depuis le début de l’hiver.

«Le tracé est quand même technique à certains endroits. On a fait une bonne équipe pour suivre le tracé et s’aider à se déprendre», a évalué Mylène Geoffroy, participante dans l’équipe St-Onge Ford, FDR transport forestier, au moment de prendre le départ pour la troisième et dernière étape. C’était la troisième fois que sa coéquipière Jessica Bolduc prenait le départ du Challenge Blanc.  «On est bien organisé. On a chacune notre rôle dans l’équipe. Ça va de mieux en mieux».

Les participantes Mylène Geoffroy et Jessica Bolduc

Un des participants, James Wabamoose, avait beaucoup de bons mots pour l’organisation du Challenge Blanc. Lui qui participait avec Robert Pétiquay,  de Wemotaci, a aussi dit que les Atimakekw ont été fiers de faire découvrir leur territoire aux participants du Challenge Blanc. Une autre équipe atikamekw prenait également part au rallye : Germain Pétiquay de Manawan et Jérôme Pétiquay de Wemotaci ont également enfourché leurs motoneiges pour le cinquième Challenge Blanc.

Assurément de retour l’an prochain

S’il est ardu de trouver des bénévoles pour mettre en place un tel challenge, les prières de Patrick Trahan semble avoir été entendues. Il mentionne avec fierté qu’un groupe  local est prêt former un comité pour l’épauler. C’est la lumière au bout du tunnel pour celui qui a consacré d’innombrables heures et des milli

ers de km en motoneige, avec son collègue Geoffroy Gagnon, à préparer le tracé.

L’événement sera assurément de retour l’an prochain et selon Patrick Trahan, on demeurera avec une formule de trois jours.

Il a tenu à remercier tous les bénévoles, entreprises et commanditaires qui l’ont appuyé, sous une forme ou une autre, pour faire de l’événement un réel succès.

 

«J’ai toujours voulu monter ça à trois jours et ça va rester à trois jours»

Patrick Trahan