Mélanie Tremblay se lance à temps plein dans son entreprise
Il y a des rêves qu’on se doit de réaliser. À n’importe quel prix. Sans quoi, il manque un élément important dans sa vie. C’est ce que se prépare à accomplir Mélanie Tremblay, qui occupe pour quelques jours encore un emploi d’agente d’assurances pour le Mouvement Desjardins, dans les locaux de la Caisse de La Tuque.
Depuis un an, Mélanie Tremblay a fondé une petite entreprise Mel’Énergie, dans laquelle elle a investi beaucoup de temps et d’énergie pour enseigner les vertus du plein air aux adeptes, par les soirs. Plus le temps avance, plus Mélanie constate deux choses : le nombre des ses adeptes augmente, tout comme sa passion pour enseigner le plein air.
Sacrifier la sécurité d’emploi et tous les avantages pour se consacrer à sa passion ? Absolument ! La vie est courte, il faut faire ce dont on a envie, même si elle confie avoir parfois trouvé épeurant le fait de quitter des acquis accumulés au fil des 8 dernières années chez Desjardins. Son conjoint l’a épaulée et sa réflexion l’a amenée à choisir cette nouvelle voie de travailleuse autonome. Pourquoi le plein air ? « Ça fait partie de ce que je suis », affirme cette mère de trois enfants, qui affirme posséder cette fibre du plein air en plus des aptitudes pour travailler à son compte.
Ceux qui voient aller Mélanie Tremblay, avec son dynamisme, auraient tendance à imaginer qu’elle pratique toutes sortes de sports depuis sa tendre enfance. Erreur. Elle n’est pas tombée dans la marmite quand elle était toute petite : « Jeune, je n’étais pas une fille très en forme. Je n’aimais pas beaucoup les cours d’éducation physique et j’étais toujours la dernière choisie dans les équipes de sport ». C’est vers l’âge de 16 ans qu’elle a découvert les vertus du jogging si bien qu’aujourd’hui, l’activité physique est devenue une sorte de drogue pour elle. Elle ne peut plus s’en passer. Quand son fils Shawn, aujourd’hui âgé de 13 ans, était tout petit, elle l’emmenait en traîneau : « Le plaisir du plein air est venu avec les enfants ».
Aujourd’hui, le stretching, l’aérobie, le cross country, le spinning et le cardio raquette font partie de son vocabulaire quotidien. « S’entraîner, oui, mais il faut se donner des objectifs réalistes, sinon ça démotive. Il faut que tes objectifs te plaisent ».
L’entraînement, une question de jeunesse seulement ? A cela, Mélanie Tremblay répond qu’il n’est jamais trop tard pour se faire du bien : « Il faut simplement s’assurer que c’est fait dans les règles de l’art et de façon intelligente ». Voilà pourquoi un des cours qu’elle offre s’adresse aux personnes de 55 ans et plus, une catégorie de gens qui recherche de plus en plus le bien-être par l’activité physique.
Les gens sont-ils en forme à La Tuque ? « De plus en plus », fait observer Mélanie Tremblay. Elle le constate beaucoup dans les cours de groupes qu’elle donne depuis quelques mois : « Le niveau à La Tuque est très bon. Lors de ma session cardio raquettes, j’ai vu que l’écart entre les gens en forme et ceux qui l’étaient moins s’est aminci. Avec les cours de groupes, tu vas chercher une grande motivation. Avec la musique, l’entraînement fait vite oublier les tracas de la semaine. Je pense que ça décuple le plaisir de l’entraînement ».
Le plus merveilleux, c’est que la plupart de ses entraînements se déroulent dehors. « On n’est jamais trop en forme. Ça me pousse à me dépasser et ça fait partie de ma qualité de vie », conclut Mélanie Tremblay.