L’Océanic surprend les Cataractes devant leurs partisans

HOCKEY. Les hommes de Martin Bernard ont encaissé un deuxième revers de suite mercredi soir, alors qu’ils se sont inclinés au compte de 4-3 devant l’Océanic de Rimouski. L’attaquant Nicolas Werbik a joué les héros en fin de troisième, surprenant le gardien Frédéric Foulem d’un tir des ligues majeures.

Les favoris de la foule se sont forgés une avance de deux buts en début de rencontre, les attaquants Dennis Yan et Brandon Gignac déjouant le vétéran Louis-Philip Guindon. Avant la fin de la période, Antoine Dufort-Plante a surpris Foulem d’un tir parfait dans le haut du filet. Au milieu du deuxième vingt, le vétéran François Beauchemin a ramené tout le monde à la case départ en coupant au filet. Avec quelques secondes à faire à la période, Alex Pawelczyk a redonné une avance d’un but aux siens.

En troisième période, les représentants du Bas-St-Laurent ont poursuivi leur remontée, Dufort-Plante faisant scintiller la lumière rouge pour la deuxième fois de la rencontre en avantage numérique, alors que le jeune Samuel Asselin était au cachot. Quelques minutes plus tard, Nicolas Werbik a fait 4-3, Shawinigan étant incapable de créer l’égalité malgré une supériorité en fin de match. Rayé de l’alignement, le vétéran Gabriel Slight a regardé la rencontre des gradins.

L’entraîneur-chef Martin Bernard a été tranchant en conférence de presse. «Leur gardien a été meilleur que le nôtre. Leur premier trio a été meilleur que le nôtre. Ça se termine là. Les lignes de Phelan et Asselin ont bien fait, alors que celui de Beauvillier termine à moins deux. C’est une défaite frustrante. Sur le but gagnant, c’est une passe d’espoir dans l’enclave, qui se transforme en montée et au quatrième but. Il n’y a aucune raison pour voir un jeu de la sorte, surtout lorsqu’un gars comme Dennis Yan a la rondelle», a-t-il laissé tomber, mentionnant que son équipe avait le troisième alignement le plus jeune du circuit Courteau, ce qui paraissait dans la gestion du stress.

Dans le camp adverse, Serge Beausoleil a souligné le travail de ses hommes. «Je savais que les gars n’abandonneraient jamais. C’est notre identité d’équipe. Nous ne pouvons pas gagner sans cet élément. J’ai adoré notre deuxième. Nous avons limité Shawinigan a trois ou quatre chances de marquer. Après dix minutes, nos adversaires n’avaient pas un lancer au but. Je suis fier de mes gars».

À la recherche de constance

Les Cataractes de Shawinigan semblent avoir beaucoup de difficulté à disputer 60 minutes avec intensité, un discours qui revient souvent dans les propos d’après-match. «C’est répétitif. Nous sommes les meneurs de cette équipe. Voir Gabriel Slight dans les gradins, c’est un message pour tout le monde. Tu ne peux prendre de soirée de congé. Ça fait mal, c’est un ami. Il faut qu’on se réveille. Ça a été un bon message. Nous voulons garder l’équipe que nous avons. Il faut qu’il se passe quelque chose», a affirmé l’attaquant Giovanni Fiore, qui a joué en compagnie de Beauvillier et Yan face à Rimouski.

Le capitaine Anthony Beauvillier a de nouveau été invité à commenter la sortie de son équipe après la rencontre. «Nous devons trouver un moyen d’aller chercher des victoires. C’est difficile de jouer avec l’avance ces temps-ci. Nous nous mettons peut-être trop de pression quand ça arrive. Ce n’est pas que nous avons de mauvaises intentions. Nous nous concentrons sur notre jeu. Nous traversons une séquence pas tellement facile et il y a plusieurs distractions. Je crois que nous devons faire preuve de patience. Nous avons des gars d’expérience. Toutes les équipes ont des passes plus creuses dans une saison. C’est mieux que ça arrive là qu’avant les séries. C’est bon pour nous. C’est de l’expérience en banque. Je suis sûr que nous allons retrouver nos repères».