L’impact d’un match extérieur pour René Arbour

HOCKEY.Fraîchement arrivé comme préposé à l’équipement des Cataractes de Shawinigan il y a quatre ans, René «Bato» Arbour s’apprête à vivre une deuxième Classique hivernale aux Grandes estrades Coors Banquet de Saint-Tite. Un match extérieur demande plus de travail et de préparation pour un préposé à l’équipement.

L’organisation des Cats s’est d’ailleurs procuré des vêtements plus chauds pour les joueurs, comme des cagoules ou des petits gants pouvant aller à l’intérieur des gants de hockey. Bien sûr, des chauffe-pieds (HotShots) pour les patins seront disponibles pour les joueurs.

Le hic, c’est que «Bato» ne connaît pas les conditions climatiques pour les deux joutes, et elles peuvent être bien différentes le vendredi soir et le samedi après-midi.

«Il y a quatre ans lors de la première Classique, j’étais encore en adaptation au rythme de la LHJMQ et disons que la Classique est arrivée vite pour moi. Tellement que je n’ai pas beaucoup de souvenirs. En plus, c’était la première dans l’histoire de la LHJMQ alors je ne pouvais pas demander des conseils à des collègues dans la ligue. Ce n’est pas pareil comme un match au Centre Gervais Auto. Il faut partir de la polyvalente avec le matériel, se rendre aux estrades, puis revenir au Centre Gervais Auto pour finir le travail. Dans le fonds, il faut gérer trois endroits différents. C’est comme si on jouait sur la route, mais à la maison. Il ne faut pas qu’il ne manque rien à personne, autant pour nous que les équipes visiteuses.»

La planification est donc importante pour René Arbour. Par exemple, il s’est souvenu qu’il devait apporter son équipement portatif pour les rivets des patins s’il survient un bris. «J’ai un petit livre aide-mémoire d’il y a quatre ans sur ce qu’on avait fait», ajoute-t-il.

Mais pour M. Arbour, ça sera à chacun des joueurs de voir à leur confort s’ils préfèrent porter des sous-vêtements plus chauds ou non lors des premières pratiques de jeudi.

«D’être dans la ligue, c’est déjà un privilège, mais de vivre une classique pour une deuxième fois, c’est quelque chose de beau et de gros. Au niveau professionnel, certains ne l’ont pas vécu et je vais pouvoir le vivre une deuxième fois. Oui je me sens privilégié!»