Les Latuquois répondent présents

Il y aura une bonne participation latuquoise en C2 à l’occasion de la prochaine Classique internationale de canots de la Mauricie.

Celui qui est le porte-parole des équipages latuquois, Yves Greffard, confirme dans un premier temps qu’il entreprendra sa 28e Classique, du 4 au 6 septembre. Il partagera son embarcation avec Alain Lamontagne de Shawinigan, un canotier du même âge que lui, 63 ans. « À nous deux, ça fait 126 ans dans le même canot », blague-t-il.

Selon M. Greffard, son coéquipier a fait beaucoup de rabaska durant les 10 ou 15 dernières années. Mais les circonstances annuelles ont fait que les participants en rabaska se sont tournés vers le C2. Le duo s’est donc mis à l’entraînement depuis quelques semaines et a participé à quelques compétitions.

« Ça va être ma 28e classique », dévoile-t-il. Comme il le fait depuis quelques années, il entreprend la Classique pour le plaisir d’abord, surtout après un arrêt forcé, l’année dernière, dû à la pandémie. « Rendu à notre âge, on connaît nos limites et on descend ».

Les frères Sylvain et Christian Marchand entreprendraient leur 10e Classique dans le même canot, cette année. Sébastien Gagné fera équipe avec Ève Chamberland de Shawinigan. Steve Bordeleau aura comme coéquipier Alexandre Trottier, qui en sera à sa première course en C2.

Aux dires d’Yves Greffard, Manon Quessy et Alyson Deniss formeront la première équipe latuquoise féminine à prendre part à la Classique internationale de canots de la Mauricie.

Il mentionnait qu’il est possible que Carl Béliveau participe aussi. On en saura plus long prochainement.

Première étape jusqu’à Saint-Roch

Ceux qui ont vu le parcours de l’édition 2021 de la Classique internationale de canots de la Mauricie auront remarqué que la première étape va s’arrêter à Saint-Roch-de-Mékinac, au lieu de Mattawin. Selon Yves Greffard, ça représente jusqu’à 1h30 de plus dans le canot pour cette première étape. Il n’y a pas si longtemps, c’est là que prenait fin la première étape.

« Moi, j’aime ça. Il y en a d’autres, pour qui c’est long un peu […] Il ne faut pas que tu gères la course de la même manière, il faut descendre moins vite, un peu. Au lieu de Mattawin, 5 heures, 5 heures 30 avec le tour de bouée ici, ça va être pas loin de 6 heures 30, 7 heures. Les gens vont devoir gérer en fonction de la distance ».

« À 75% de mes présences à la Classique, la première étape arrêtait à St-Roch », fait remarquer le canotier latuquois. L’organisation de la Classique n’a pas précisé tous les détails entourant le choix du lieu pour la fin de la première étape.

Yves Greffard se souvient d’avoir vécu une première étape se terminant à Grandes-Piles, mais aussi une à Grand-Mère. « C’était 9 heures de canot », évoque-t-il.

On en saura plus long au cours des prochaines semaines.