«Le comité organisateur a tout fait pour que l’événement ne soit pas remis en question»

SPORT MOTORISÉ. L’organisation des 12 heures de La Tuque a confirmé l’annulation de la cuvée 2017 de cet événement.

David Duchesneau, directeur sport motorisé et aventure à Ville de La Tuque et membre du comité organisateur a confié que le comité avait dû prendre cette difficile décision d’affaires suite au retrait de commanditaires importants dans les derniers mois. Cela avait des conséquences sur le budget de fonctionnement de l’organisation.

En janvier, Événement La Tuque, l’organisme à but non lucratif chargé de l’organisation, avait annoncé que la formule Quad d’endurance en équipe, qui se déroulait sur 12 heures, serait retirée de la programmation. Cela, dans le but de faire place à trois types de compétitions différentes. Une décision qui avait été prise pour assurer la pérennité de l’événement, mais son impact n’était pas suffisant pour en faire diminuer les frais de fonctionnement.

 « Les membres du comité organisateur ont fait tout en leur pouvoir pour que la tenue de l’événement ne soit pas remise en question. Malgré la venue de nouveaux partenaires et les diminutions importantes au niveau des coûts liés à l’organisation, force est de constater que les efforts des bénévoles et de la Ville de La Tuque, impliqués depuis plusieurs années, n’auront pas permis la tenue l’événement au mois de mai», mentionne David Duchesneau.

Selon lui, les engagements financiers contractés avant la tenue de l’événement ont été honorés. « Nous remercions la Ville, les commanditaires, les partenaires, les associations sportives, les coureurs et les précieux bénévoles pour toutes ces années de collaboration qui auront permis de positionner la ville de La Tuque comme une destination de choix pour la pratique de sports motorisés en Amérique du Nord», mentionne Isabelle Wood, directrice organisationnelle du comité organisateur.

David Duchesneau soutient que si on avait présenté l’événement cette année, un déficit aurait alors été prévisible ce que voulait éviter le comité organiseur.

Celui-ci reconnaît l’apport important de Ville de La Tuque au fil des années. «La ville nous a tellement donné, mais il y a une limite», évalue-t-il.

Le fait que les 12 heures aient été présentées dans une région éloignée n’est pas nécessairement un facteur ayant alimenté l’actuelle situation, selon l’organisateur. «La course du Stade olympique est tombée et c’est en plein cœur de Montréal».

On ne sait pas encore si un retour des 12 heures d’endurance est prévu pour 2018. Le comité amorce une réflexion à ce sujet. «C’est sûr que pour nous est un choc. On a préféré ne pas faire l’édition de cette année afin de rembourser les partenaires avec qui on avait une entente», relate-t-il également.

Une excellente participation l’an dernier

Si l’événement n’est pas présenté en 2017, ce n’est pas parce que le public n’était pas de la partie l’an dernier. Les coureurs se sont faits nombreux : on attendait 600 participants, il en est venu beaucoup plus.

La seule discipline de l’enduro cross avait généré, à elle seule, près de 500 participants. À titre d’exemple, on attendait 20 coureurs en «Pit Bike», il en est venu 50.

Événement spectaculaire les côte à côte avaient généré, eux aussi, la venue d’une bonne quantité de pilotes, tout comme l’extrêmecross et évidemment le quad avec plus de 40 inscriptions chacune. La présence d’un pilote «Vintage», des premières heures, Jasmin Plante, avait provoqué tout un effet sur les réseaux sociaux et de nombreuses inscriptions. En quad, il y avait 19 équipages en 2015, 44 l’an dernier.

140 bénévoles avaient veillé à la bonne marche de l’événement. M. Duchesneau a d’ailleurs tenu à les remercier pour leur implication. «Plusieurs étaient avec nous depuis plus de 10 ans», a-t-il conclu. Lui-même était associé aux 12 heures depuis 2003 après avoir été participant en 2002.