La relève latuquoise porte un nom: William Langlais

CLASSIQUE. À sa première Classique de canots l’année dernière en compagnie de Sylvain Greffard, le duo latuquois avait obtenu une 20e position. Toujours en compagnie du même mentor cette année, le jeune de 17 ans espère qu’il pourra faire encore mieux cette année.

«Sylvain, c’est un méchant bon coach avec tous les trucs qu’il me donne. C’était super de faire un top 20 l’an passé pour ma première! J’aimerais qu’on batte le temps de l’an passé, mais l’important pour nous est de se surpasser. Lu but premier demeure de prendre de l’expérience et d’avoir du fun avec Sylvain», exprime William.

Le Latuquois a eu la piqure du canot en voyant son beau-père Jules Baillargeon en faire. D’ailleurs, ce dernier a été jumelé à Sylvain Greffard pendant quelques années. «Juste à le regarder ramer, j’ai eu la piqure!»

Que pense William du changement de parcours cette année? «Ça ne me dérange pas vraiment. Moi je me la ferme, et je rame!, répond-t-il du tac-au-tac. Ce que j’aime, c’est qu’on n’arrivera pas dans la vague à St-Roch après avoir ramé pendant 6 heures. On va arriver à cet endroit après 1h15 de ramage cette année. On va avoir plus de jus.»

Est-ce que le jeune de 17 ans compte poursuivre le canot bien des années? «C’est devenu ma motivation dans ma vie et ma passion. Je me lève et je pense au canot. Même cet hiver, je ne sais pas si je vais jouer au hockey. Je veux plutôt me concentrer sur mon entraînement pour le canot. En terminant, je veux dire merci à Sylvain et Jules pour ce qu’ils font pour moi!»