La deuxième chance d’Emanuel Aucoin

HOCKEY. À quelques semaines du repêchage de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, L’Hebdo du Saint-Maurice vous présente une série de reportages en compagnie du dépisteur en chef Alain Bissonnette sur les joueurs appartenant aux Cataractes de Shawinigan.

À lire également:

Louis-Philip Fortin chez les juniors la saison prochaine?

 

Plusieurs espoirs cognent à la porte des Cataractes de Shawinigan

Emanuel Aucoin (Attaquant, Rivière-du-Loup/Shawinigan, 0b,0a, 25pj)

«Il a joué avec confiance lorsqu’il a été redescendu midget AAA. Son cas est le suivant, il doit comprendre que son rôle sera différent dans le junior majeur. Il devra amener une présence physique sur le troisième ou quatrième trio et ne pas se compliquer la vie. Je crois qu’il a trouvé ça difficile en début de saison et ça a affecté sa confiance. Il est arrivé avec une bonne attitude à Rivière-du-Loup, où il a imposé son leadership».

Justin Bernier (Attaquant, Lévis, 26b,27a, 41pj)

«C’est un joueur qui a connu une bonne saison, mais qui a vu son équipe être ébranlée avec son élimination en séries. Il est un poison autour du filet, où il est très dangereux. Il me fait penser à Félix Petit».

Justin Paré (Attaquant, Séminaire St-François, 11b,19a, 42pj)

«Il a une excellente tête dans les trois zones. C’est un attaquant très intelligent. Il a fait appel à un professeur privé au cours de l’hiver pour améliorer son patin. Il est conscient que c’est son plus gros problème pour l’instant. Sa vision de jeu lui permet de compenser. Il mesure 6’02 et c’est un gros travaillant. Son entraîneur l’a utilisé dans toutes les situations».

Un camp relevé

Le dépisteur en chef Alain Bissonnette y a été du commentaire suivant face au prochain camp de l’équipe, qui se tiendra en août. «Chaque saison, il y a des gars qui ont un poste à perdre. Notre but est vraiment de mettre la meilleure équipe sur la glace, afin de faire le plus long bout de chemin. L’été d’entraînement de plusieurs jeunes déterminera leur avenir avec notre organisation. Il n’y a pas beaucoup de postes ouverts, ce qui laissera place à un niveau de compétition très élevé à l’interne. Les joueurs ne doivent jamais rien prendre pour acquis. Ce que le joueur est sur papier et ce qu’il démontre sur la glace, ce sont souvent deux mondes», a-t-il affirmé