La confiance retrouvée de Dylan Labbé
HOCKEY. Pointé du doigt à plusieurs reprises par les partisans l’an dernier, le vétéran Dylan Labbé est conscient qu’il devra élevé son jeu d’un cran cette saison. À sa troisième année junior, l’arrière de 19 ans veut s’établir comme un véritable quart-arrière pour la troupe de Martin Bernard.
Les amateurs ne se sont pas gênés pour faire connaître leur mécontentement en voyant le jeu de Dylan Labbé après les fêtes, alors que leur équipe retrouvait pourtant le chemin de la victoire. «C’était moi le plus vieux et je ne montrais pas mon leadership. Je crois que ça a été une année difficile pour toute l’équipe, avec des hauts et des bas. Lorsque l’équipe n’allait pas bien, je me décourageais un peu. J’ai depuis repris confiance et ça va super bien. Je dois être le quart-arrière de l’équipe à 19 ans, je n’ai pas le choix. Je dois être plus solide dans mon jeu. Je dois améliorer ma défensive en premier et si j’ai la chance de me porter à l’attaque, je le fais. Je dois être intelligent dans ma façon de penser sur la glace», a reconnu le numéro 24.
Celui qui a soulevé la Coupe Memorial en 2012 veut partager son expérience avec les jeunes de l’organisation. «Je veux être un modèle pour les jeunes dans la chambre. Mon passage dans la Ligue américaine m’a beaucoup aidé à prendre de la maturité. Là-bas, tu n’as pas le choix de t’ajuster. Je veux être un bon défenseur dans les deux sens de la patinoire. Notre défensive est plus vieille, mais nos jeunes sont bons».
À quel rang l’arrière de Saint-Benjamin voit-il son équipe terminer? «Entre la 10e et la 12e position. Nous avons un bel esprit d’équipe et même si ce ne sont que des matchs hors-concours, je trouve que ça a bien commencé. Nous avons plusieurs vétérans et de bons jeunes joueurs. Ils savent davantage à quoi s’attendre», a-t-il expliqué.
Choix de quatrième ronde (107e) du Wild du Minnesota, Labbé est toujours à la recherche d’un premier contrat professionnel. «C’est un bon stress. L’organisation sait ce que je peux donner et ce sera à moi de démontrer que je suis capable d’accoter les gars de la Ligue américaine au camp. J’ai le goût de me retrouver à leur place. C’est ça que je veux faire et je vais pousser pour ça. Ils ont la belle vie».