Jonathan Bernier lance «Sur le beat du Canadien»
HOCKEY. Journaliste affecté à la couverture du Canadien de Montréal depuis 2009, Jonathan Bernier lance aujourd’hui son livre intitulé «Sur le beat du Canadien», où il raconte les événements le plus marquants des trente dernières années du bleu-blanc-rouge vécus par ses confrères de travail.
L’échange Mike Cammallerri, l’annonce du cancer de Saku Koivu, la bataille du Vendredi saint ne sont que quelques-uns des sujets abordés par le journaliste sportif Jonathan Bernier dans son ouvrage mettant en vedette les Alain Crête, Luc Gélinas, Martin McGuire et compagnie. «Il m’est arrivé quelques aventures depuis que je couvre le Canadien et en 2011-12, il y a eu l’échange de Mike Cammalleri en plein match. Mes amis m’ont dit que je devrais écrire un livre sur mes anecdotes, mais je leur ai expliqué que je n’avais pas vécu suffisamment de choses. C’est là que j’ai eu l’idée de raconter les histoires des gars affectés à la couverture du Canadien à travers les époques», a-t-il raconté.
Le résultat final est le fruit d’environ 200h de travail pour les entrevues, la recherche historique et l’écriture. «Je suis très content. J’ai eu de bons commentaires de mes confrères de travail jusqu’à maintenant, mais il reste une petite nervosité, car j’ai hâte de voir la réaction du public. Il faut dire qu’il n’y a pas de grand scandale dans le livre. Ce sont tous des éléments déjà connus, mais racontés par les journalistes. Les plus jeunes apprendront certaines choses, alors que les plus vieux pourront voir le cheminement journalistique derrière différents événements marquants».
L’ancien du Journal de Trois-Rivières a un beau lien avec la Mauricie, où il a rencontré sa femme et évolué pour le National de Louiseville et les Loups de La Tuque dans les rangs seniors.
Originaire de Saint-Boniface, Luc Gélinas du Réseau des sports (RDS) raconte l’anecdote d’un voyage mouvementé en Caroline dans l’ouvrage. «Chaque saison, il nous arrive un pépin sur la route. Cette saison, nous avons dû passer une nuit à Boston en revenant de Pittsburgh. Il y a deux ans, mon collègue Jean-Philippe Bertrand et moi avons passé 10h dans un avion à Toronto, avant d’apprendre que le vol était annulé en raison de la température. Je me souviens qu’il n’y avait que des bretzels pour manger et aujourd’hui, chaque fois qu’on en voit, c’est une blague», s’est souvenu Jonathan Bernier.