Guillaume Lagacé: l’endurance année après année

SPORTS MOTORISÉS. Le Latuquois Guillaume Lagacé est l’un des deux seuls pilotes à avoir participé à chaque compétition des 12 heures d’endurance de La Tuque en quad. Il s’est confié à l’Écho en racontant ses meilleurs souvenirs au fil des ans.

À l’aube du départ samedi, Guillaume soutient qu’il est fébrile. «Je me sens excité. J’aime vraiment ce type de compétition, il y a tellement d’imprévus. Oui c’est dur pour le physique, pour le mental, pour la machine, mais c’est quoi avoir mal une fois par année.»

La meilleure performance du pilote en équipe a été en 2004, alors qu’il avait obtenu une seconde place en compagnie de Jean-François Tremblay et de Miguël Faucher. D’ailleurs, il s’agit toujours du meilleur résultat d’une équipe latuquoise depuis les débuts en 2002.

Guillaume a aussi remporté la compétition dans la classe Iron man en 2010. «J’avais eu beaucoup de bris cette année-là, et j’avais réussi à revenir pour finir premier. Mais seulement de terminer cette course en étant seul a été un exploit pour moi.»

Quel est le plus beau souvenir du Latuquois en 12 compétitions? «Chaque année, il y a quelque chose de particulier qui arrive. C’est difficile à répondre comme question. Mais je me souviens de la fierté que j’avais eu de réussir le tour le plus rapide en 2008 devant Jasmin Plante. Il a été champion canadien en VTT plusieurs années.»

Cette année, Lagacé est en compagnie de Simon Leblanc et de Luc Croteau pour former l’équipe #4 Quad X Oboute. «L’objectif est de finir sur le podium. D’ailleurs, toutes les équipes peuvent gagner, tous les pilotes sont excellents.»

On retrouve beaucoup moins d’équipes alignées au départ comparativement à la soixantaine lors des premières années. «Lors des premières années, il y avait plus d’équipes, mais personne ne savait dans quoi on s’embarquait. Tout comme l’organisation, les pilotes se sont améliorés d’année en année», soutient Guillaume Lagacé.

Une difficulté de plus

L’organisation présente une piste plus courte en 2014, qui qui aura une répercussion sur la piste. «Nous allons faire plus de tours, alors la piste va se défoncer plus vite. Les bouts droits où on pouvait se reposer n’y sont plus. On va rentrer dans les bosses en sortant des puits, et ça sera des bosses, de bosses et encore des bosses jusqu’à ce qu’on rentre dans les puits.