De nombreuses activités aux 12 h
Les jeunes qui désirent apprendre les rudiments du quad pourront s’en donner à cœur joie avec les Red Riders, une académie de pilotage. Les jeunes pourront bénéficier de cours de base d’une heure, gratuitement. Une belle façon de préparer la relève.
Parmi les autres activités, on retrouvera sur le site des clowns, magiciens, maquilleuses. Encore cette année, des chapiteaux seront aménagés.
L’homme le plus fort du monde, Jean-François Caron, effectuera une démonstration devant le public, dans la zone des exposants.
Aussi, il sera possible cette année de faire l’expérience des côte-à-côte en 3D au kiosque d’Arctic Cat. On le conduit et c’est comme un jeu vidéo.
Une classe «Vintage»
Le 15e anniversaire des 12h ne pouvait pas passer sous silence. Aussi, une classe «Vintage» a été mise sur pied cette année. Des véhicules fabriqués à partir des années 2003 seront donc en compétition. Des noms tout aussi «Vintage», circulent comme compétiteurs pour ces manches du samedi et dimanche. «Arsène Racing», un nom qu’on a entendu dans les premières années des «12h», Jasmin Plante, qui n’a pas conduit de véhicule tout-terrain depuis au moins 5 ans, Richard Pelchat, voilà quelques-uns des noms qui circulent parmi d’autres. Cela pourrait contribuer à donner un excellent spectacle puisque si certains coureurs ne s’adonnent plus à la course de façon régulière, ils ont conservé tout leur talent, prévient David Duchesneau.
Les Latuquois
@R: La représentation latuquoise promet d’être au rendez-vous, avec des noms tels Éric Lamontagne, Martin Quessy, Tommy Veillette, Stéphane Thiffeault, Guillaume Lagacé, Jean-François Gauvin et Jean-François Beaudoin, en quad. En côte à côte, il faudra aussi surveiller la performance du latuquois Jérémie Morissette. Le comité organisateur a aussi fait des pieds et des mains pour aller chercher le maximum de participants québécois cette année.
Des bénévoles
@R: Toute organisation de cette envergure voit son travail grandement facilité lorsque des bénévoles viennent apporter leur contribution. C’est le cas des 12h d’endurance de La Tuque.
David Duchesneau soulignait l’apport important donné par les plateaux de bénévoles. L’un d’eux implique six jeunes usagers du Centre d’amitié autochtone de La Tuque.
« Ce sont vraiment de bons travailleurs. Nous avons conclu une entente avec eux. Ils nous aident dans les travaux préparatoires sur le site et nous donnerons de l’argent au Centre d’amitié pour leur permettre de faire un voyage», explique M. Duchesneau.
D’ailleurs, sur les lieux, la bonne humeur règne parmi les bénévoles. L’un d’eux, Marc-Aurèle Bellemare, a commencé très jeune, à l’âge de 11 ans à enlever les feuilles, branches et tout ce qui obstrue le terrain. Il y a maintenant 10 ans qu’il donne le coup de pouce à l’organisation.
D’autres bénévoles, qui le font de leur propre chef, prêtent également main-forte dans différents travaux. Une aide grandement appréciée par l’organisation de M. Duchesneau, qui tenait à le souligner.
Il y a du monde en ville
Selon les estimations de David Duchesneau, 24 000 personnes sont entrées sur le site lors des 12h d’endurance de La Tuque, en 2015. Un chiffre qui, dit-il, montre l’immense impact de l’événement sur l’économie. Les épiceries, dépanneurs, stations-service, restaurants, motels en bénéficient.