«C’est le voyage d’une vie»
VOYAGE. Difficile de décrire l’effervescence qui régnait parmi les jeunes élèves de La Tuque High School à leur retour du tournoi de de basketball de la Commission scolaire Central Québec, se tenait à Schefferville. Dans un premier temps, l’équipe féminine de La Tuque en a remporté la finale qu’elle disputait à l’école Dollard-des-Ormeaux de Québec.
«On ne pouvait pas demander mieux», lance leur entraîneure, Maggie Mc Lachlan. Certes, l’important est de participer et d’avoir un bon esprit sportif, mais cette victoire des filles a fort bien été accueillie.
Reçus comme des rois
«Nous avons été reçus come des rois, de façon très chaleureuse. Les gens sont faciles d’approche. C’est enrichissant pour nous de faire un tel voyage, mais ceux qui nous ont reçus disaient que ce l’était aussi pour eux », a-t-elle fait remarquer.
Une opinion que partagent également les jeunes participants à ce tournoi. Puisque Schefferville est une petite communauté isolée, les occasions pour les jeunes élèves d’affronter d’autres écoles en basketball sont plutôt rares. Alors imaginez la fierté des parents de ces élèves qui sont allés encourager leurs enfants toute la fin de semaine.
La communauté a invité tout ce monde à partager un repas traditionnel au cours duquel ils ont dégusté du caribou, de l’outarde et des poissons.
Un voyage qui forme des amitiés
Voyager 29 heures ensemble en train ou en autobus vers le bout du monde pousse à créer des liens: ils ont amplement le temps de le faire. Ce n’est pas comme les autres tournois, qui se déroulent plus près où habituellement les jeunes fraternisent seulement lors de la soirée de danse de fermeture du tournoi.
Puisque qu’il fallait voyager plus de 12 heures en train, de Sept-Iles à Schefferville, les élèves de toutes les écoles ont rapidement fait connaissance, d’abord à travers des jeux organisés par les accompagnateurs.
L’ambiance, à Schefferville, était extraordinaire. «On ne voulait plus partir, on serait bien resté quelques jours de plus», termine Maggie Mc Lachlan, qui parle de ce voyage comme celui d’une vie.