«Ça ne peut être à Saint-Roch» -Catherine Beaudoin-Duval

CLASSIQUE DE CANOTS. La première étape de la Classique internationale de canots de la Mauricie ne se terminera pas à Saint-Roch-de-Mékinac. La coordonnatrice Catherine Beaudoin-Duval a expliqué que le site proposé par la municipalité n’a pas la capacité d’accueillir l’événement.

La municipalité de Saint-Roch-de-Mékinac a prévu un plan B lorsqu’elle a vu l’ancien terrain servant à l’arrivée de la première étape être vendu à un promoteur. «Nous avons acheté un terrain il y a deux ans, qui sert de descente pour les bateaux et reçoit chaque année un festival country à la fin juin, où il y a 225 roulottes et un chapiteau pouvant accueillir 150 personnes. Il est situé à 3km de l’ancien site et est deux fois plus grand. Il y a de l’électricité, des toilettes et de l’eau», a expliqué le maire Guy Dessureault jeudi matin.

Au cours des derniers jours, plusieurs rumeurs ont circulé à l’effet que la municipalité allait perdre la première étape. «Ça ne peut être à Saint-Roch, car le site n’a pas la capacité d’accueillir tout le monde. Nous avons des contraintes d’aménagement plus importantes cette année. Nous avons plusieurs sites à l’étude et le trajet sera présenté prochainement en point de presse», a confirmé Catherine Beaudoin-Duval, coordonnatrice de la Classique de canots.

Le maire de Saint-Roch ignorait complètement ce point lorsqu’il a discuté avec l’Hebdo du Saint-Maurice en début d’avant-midi. «D’habitude, l’entente est toujours conclue en date d’aujourd’hui. Il n’y a jamais d’anicroche, mais pour l’instant, nous n’avons eu aucun signe de vie. Être au courant de la situation serait la moindre des choses. Ce n’est pas nous qui décidons. La sécurité des canotiers, ravitailleurs et partisans est importante et nous avons un terrain qui en ce sens, pourra accueillir tout le monde sans problème. D’habitude, nous sommes toujours au courant de tout, mais cette année, nous n’avons rien entendu. Nous donnons toujours quelques milliers de dollars à l’organisation, mais personne ne nous a rien demandé», a-t-il laissé tomber, soulignant que Saint-Roch recevait la première étape depuis cinq décennies.