Alain Baribeault : 48 ans de loyaux services pour le hockey chez les jeunes

HOCKEY.  Le nom d’Alain Baribeault est indissociable du monde du hockey, non seulement à La Tuque, mais dans toute la Mauricie.

Cette semaine, le bénévole tirait sa révérence comme vice-président de Hockey Mauricie. Depuis 1999, il s’y implique pour faire bouger les choses et améliorer ce qui peut inciter davantage de jeunes à s’intéresser au hockey.

Parmi ses réalisations, il a contribué à implanter le programme Franc Jeu et des formations en santé et sécurité pour les entraîneurs. On se prépare aussi à arrimer le programme Demi-Glace pour les novices.

Lors de l’assemblée générale annuelle de Hockey Mauricie, non sans pincement au cœur, il déposait son chapeau de vice-président, pour se retirer. Il juge qu’à bientôt 67 ans, il est temps de passer la rondelle à d’autres.

Les déplacements pour ses implications dans le hockey ont été nombreux : «Si je calculais mon kilométrage au cours des 30 dernières années, je crois que j’aurais fait deux fois le tour de la terre».

Le Colisée

Comme quelques-uns, Alain Baribeault incarne la mémoire du Colisée municipal, non seulement parce qu’il y a travaillé pendant 23 ans, mais parce qu’il s’y implique depuis 1971. Il se souvient des principaux événements qui y ont fait lever les foules et en parle avec la précision qui anime les fervents.

«J’ai commencé en attachant des patins, rigole-t-il. Après ça, j’ai monté, je suis devenu entraîneur». Il a été président du hockey mineur de La Tuque de 1987 à 1991. Il a aussi été président de zone chez Hockey Mauricie.

En 1982, est survenue la fusion du hockey junior et sénior, donnant naissance en hockey mineur de La Tuque. André Proulx en a été le premier président.

«J’en ai connu, du monde, des changements, ça a beaucoup évolué, le hockey», évoque-t-il rappelant que les réunions était jadis convoquées au téléphone, par télécopie et maintenant via le web. «J’en ai visité des arénas», évoque-t-il aussi.

Le hockey n’a pas toujours été une affaire de hockey chez les Baribeault. Seul Alain est tombé dedans quand il était petit : «Chez nous, on était six garçons et une fille. J’étais le dernier des garçons et le seul mordu du hockey». Par contre, ses deux filles et son fils y ont tous goûté avec succès.

«Quand je jouais au hockey dans les années 1965-1966, un bâton de hockey coûtait 5$. Je passais des circulaires à 1,25$ par semaine pour être capable de m’en acheter un. Quand tu le cassais, tu le réparais avec de la tôle», se remémore-t-il. À l’époque, le hockey était le sport de prédilection à La Tuque.

Il estime que les équipes latuquoises qui gagnent les championnats sont inspirées par ceux-là mêmes qui les gagnaient en 1997-1998 et qui en sont aujourd’hui soit les parents ou les entraîneurs. Ils leur ont insufflé leur passion du hockey.

Il ne le cache pas : le bénévolat dans le hockey est de plus en plus exigeant et il y a des gens qui ont la critique facile sur les réseaux sociaux.

L’avenir du hockey mineur sera assuré, selon lui, tant qu‘on comptera sur des gens comme les entraîneurs actuels.

Les présidents du hockey mineur (sénior) au fil des années

  • 1962-1966 : Rosario Guillemette
  • 1966- 1970 : Paul-Émile Matte
  • 1970-1977 : Paul Bouchard
  • 1977-1979 : Roger Martel
  • 1979-1981 : Fernand Lemay
  • 1981-1982 : Denis Bouchard

Hockey mineur junior

  • 1967-1969 : Jos Lortie
  • 1969-1971 et 1984-1985 : : Clément «Pat» Lapointe
  • 1971-1974 : Gilles Bastarache
  • 1974-1976 : Réal Croisetière
  • 1976-1983 : André Proulx
  • 1983-1984 : Pierre Simard
  • 1985-1986 : Réjean Saint-Louis
  • 1986-1987 : Gaston Arbour
  • 1987-1991 : Alain Baribeault
  • 1991-1992 : Dany Poirier
  • 1992-1995 : Claude Gagné
  • 1995-1997 : Richard Déziel
  • 1997-2001 : Luc Pichette
  • 2001-2003 : Richard Pintal
  • 2003-2007 : Jean Desharnais
  • 2007-2009 : Gilles Bissonnette
  • 2009-2011 : Steven English
  • 2011-2013 : Richard Gauthier
  • 2013-2016 : Eric Couture
  • 2016 à aujourd’hui : Anthony Quessy

J’ai bien aimé ce que j’ai fait. J’aime ça encore, le hockey, mais c’est le temps que je pense à la relève

Alain Baribeault