16 km de sentiers tout près de la ville
Trois sentiers sont aménagés et entretenus pour le fatbike.
Le «24 heures» va du chalet d’accueil de La Tuque Rouge jusqu’au kiosque d’information du Parc des Chutes et en chemin, on rencontre deux sentiers parallèles, l’Enduro et la Mésange. « Aller-retour, ça donne 16 km de sentiers», évalue Daniel Ricard.
Cette distance est suffisante pour dépenser le trop plein d’énergie, puisqu’on s’en doute, la pratique du fatbike dans les sentiers demande une certaine forme physique et un peu plus d’énergie que celle du vélo conventionnel, en été. Une portion du sentier passe près du centre Wapan et il y a une généreuse côte à monter.
«Pour faire du fatbike, ça prend un minimum de mise en forme et de connaissances du vélo. Sur un fatbike, tout se joue sur la pression des pneus. La notion d’avoir un plus gros «bike», ça ne tient pas la route. Cette année, la mode est aux pneus plus larges. L’an dernier, on était à 4, 4,5 pouces de large, cette année, c’est 5 pouces».
L’entretien des sentiers
Rien n’est négligé pour donner une bonne qualité de sentiers aux utilisateurs. S’il est muni de larges pneus, le fatbike ne peut pas non plus rouler dans de la neige trop épaisse. Avec une motoneige, une «tapeuse» et un rouleau, on compresse la neige. Les bénévoles Pierre Denis, Alain Berthiaume, Jacques Aubé et Guy Sylvestre donnent un coup de main à leur président pour la bonne marche des activités de fatbike. On rapporte que grâce à ses roues larges, le vélo « flotte » sur les surfaces molles et ses pneus ne dérapent pas sur la neige.
Pour couvrir les frais d’entretien, Mauricycle a établi un droit de passage à 10 $ ou saisonnier à 50 $.
Le vélo de l’avenir
Si Daniel Ricard a été le deuxième Latuquois à succomber aux charmes du fatbike, Luc Arseneault, propriétaire de l’Atelier Roule Vélo, a été le premier. «Ça fait réveiller l’enfant qui dort en nous, rendu à 40, 50 ans», évoque M. Arseneault. Il perçoit bien ce désir enfoui en plusieurs de dompter la neige avec ce nouveau type de cheval de fer.
Ce gros vélo ne règne pas que dans les pistes. M. Arseneault s’en sert tous les jours pour se rendre au travail. Pour lui, c’est le vélo de l’avenir dans les sentiers ou en ville. «Comme en auto, il y a des pneus d’hiver et des pneus d’été. L’été, on met des crampons moins agressifs (…) Ça passe partout, même dans les places où ça vire dessous habituellement».
Selon lui, le fatbike est vraiment à la portée de tout le monde.