L’offense par la défense chez les Hurricanes; Oilers et les Flames veulent changer le script

RALEIGH, N.C. — Les Hurricanes de la Caroline obtiennent tout l’appui offensif espéré de la part de leurs défenseurs depuis le début des séries de la Coupe Stanley.

Les défenseurs Jaccob Slavin et Tony DeAngelo ont été leurs joueurs les plus productifs lors du premier tour, quand ils ont éliminé les Bruins de Boston en sept rencontres. Les Hurricanes sont ensuite venus de l’arrière pour vaincre les Rangers de New York en prolongation grâce à un but d’Ian Cole dans leur premier match du deuxième tour.

Le match numéro deux de cette série aura lieu vendredi. Les Hurricanes tenteront de porter leur fiche à domicile à 6-0 depuis le début des séries.

«C’est ça le hockey depuis quatre ou cinq ans, a dit l’entraîneur-chef des Hurricanes, Rod Brind’Amour. Nous disons depuis longtemps que nous devons travailler en unité de cinq. Si nous n’y arrivons pas, nous n’allons pas marquer. Tout le monde doit être impliqué. C’est ce que toutes les équipes font.»

Avant les rencontres de jeudi, Cale Makar, de l’Avalanche du Colorado, et Adam Fox, des Rangers, dominaient les défenseurs du circuit avec 10 points en séries. DeAngelo, Slavin et Victor Hedman, du Lightning de Tampa Bay, en avaient huit chacun.

«Les équipes qui gagnent comptent habituellement sur beaucoup de joueurs qui noircissent la feuille de pointage», a rappelé l’attaquant des Hurricanes Vincent Trocheck.

Chez les Rangers, Fox a amassé au moins un point lors de chacun des sept matchs de premier tour face aux Penguins. Il a connu une soirée de quatre aides dans la victoire des Rangers lors du sixième match.

«Son intelligence et son talent… il est un joueur brillant, a dit l’entraîneur-chef des Rangers, Gerard Gallant. Il fait pratiquement tout le temps le bon jeu avec la rondelle. Il continue de très bien jouer pour nous.»

La contribution offensive des défenseurs permet d’alléger un peu la charge des attaquants des deux équipes.

Elle pourrait être encore plus cruciale dans une série opposant les deux équipes ayant accordé le moins de buts au cours du calendrier régulier à travers la LNH.

L’histoire est bien différente dans la Bataille de l’Alberta, qui a commencé avec un match au cours duquel 15 buts ont été inscrits.

Les Flames de Calgary ont gagné 9-6, même s’ils ont gaspillé des avances de 5-1 et 6-2, alors que les Oilers d’Edmonton ont créé l’égalité 6-6.

Le gardien des Oilers Mike Smith a oeuvré pendant seulement 6:05, après avoir accordé trois buts. Mikko Koskinen a ensuite cédé cinq fois sur 37 lancers.

En excluant le but des Flames dans un filet désert, les gardiens des Oilers ont cédé sur 17% des tirs des Flames. L’entraîneur-chef des Oilers, Jay Woodcroft, a indiqué jeudi que Smith obtiendra le départ pour le deuxième match, vendredi.

«Qu’ils gagnent 2-1 ou 9-6, ce n’est qu’une victoire et vous devez gagner quatre matchs, a dit Smith. Nous devons rebondir et nous assurer de ne pas être affectés par ça. Nous nous concentrons sur le deuxième match.»

Les choses n’ont pas été bien meilleures à l’autre bout de la patinoire. Jacob Markstrom, finaliste pour le trophée Vézina, a stoppé 22 des 28 tirs dirigés vers lui (78,6%).

«Nous avons marqué six buts contre leur gardien dans leur aréna, a rappelé Woodcroft. Il y a des choses que nous devons améliorer dans notre territoire.»

Les six buts des Oilers ont été marqués à forces égales. Ils ont décoché seulement trois tirs au but en quatre avantages numériques. En quatre duels en saison régulière entre les deux équipes, les Oilers ont présenté une efficacité de 43,8% en avantage numérique.

«Les gars ont fait du bon travail devant moi, mais je dois être meilleur, a reconnu Markstrom. Tout le monde le sait, moi y compris.»

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Avec la contribution de La Presse Canadienne