PQ: mesures pour promouvoir le français chez les immigrants et dans les entreprises

QUÉBEC — Afin de promouvoir la langue française, le Parti québécois (PQ) propose que des cérémonies d’accueil et de citoyenneté québécoise soient organisées pour tous les nouveaux arrivants au Québec et qu’un insigne de bonne conduite linguistique soit distribué aux entreprises méritantes.

Le député de Matane-Matapédia et porte-parole du PQ en matière d’Immigration et de langue française, Pascal Bérubé, soutient qu’une cérémonie d’accueil et de citoyenneté aiderait grandement à l’intégration des néo-Québécois et à leur francisation. Il propose qu’une telle cérémonie souligne le caractère unique du français au Québec et son importance dans leur nation d’accueil. 

À son avis, les cérémonies d’accueil organisées par le gouvernement du Canada ne sont pas adaptées à la réalité québécoise, notamment, précise-t-il, parce qu’on y répète que le Canada est un pays bilingue et parce qu’on y parle du roi d’Angleterre.

Pascal Bérubé propose que les cérémonies d’accueil et de bienvenue soient organisées annuellement par le député de la circonscription des nouveaux arrivants, au cours de laquelle l’importance d’une intégration réussie en français serait soulignée. On leur remettrait un certificat et un drapeau du Québec.

D’autre part, le député Bérubé pense que toutes les entreprises qui font des affaires au Québec ont l’obligation de répondre aux exigences de l’Office québécois de la langue française (OQLF). Celles respectant l’entièreté des dispositions pourraient apposer un insigne de bonne conduite sur leurs portes. Il croit que les commerçants pourraient démontrer leur appui envers la protection du français et que les consommateurs pourraient choisir les commerces qu’ils veulent encourager. 

Le communiqué du député péquiste salue par ailleurs l’initiative de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain avec son programme «J’apprends le français» qui vise à améliorer les compétences linguistiques des propriétaires et employés de petits commerces. Il s’agit, écrit-il, d’un pas dans la bonne direction face à l’urgence d’agir.