Le Britannique Jim Skea devient le nouveau président du GIEC

MONTRÉAL — Le Britannique Jim Skea est devenu mercredi matin le nouveau président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Quatre candidats étaient en lice, la Sud-Africaine Debra Roberts, le Belge Jean-Pascal van Ypersele, la Brésilienne Thelma Krug et Jim Skea.

Jim Skea est professeur en énergie durable à l’Imperial College de Londres et s’intéresse à la recherche sur l’énergie, le changement climatique et l’innovation technologique.

Quelques minutes après son élection, il a diffusé un communiqué dans lequel il identifie «trois priorités» pour son mandat: «s’assurer d’une participation inclusive et véritablement représentative» de toutes les régions du monde, promouvoir la science la plus pertinente et veiller à ce que le travail du GIEC ait un impact sur les décisions des politiciens.

«Nous avons les outils, nous devons maintenant les utiliser pour travailler», a indiqué Jim Skea.

Le professeur Skea était coprésident du groupe de travail III du GIEC et participait aux travaux sur l’atténuation du changement climatique, plus précisément sur les méthodes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’amélioration des puits atmosphériques.

Il succède à l’économiste sud-coréen Hoesung Lee.

Il a commencé à contribuer aux travaux du GIEC peu après sa création en 1988, par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Le GIEC a le mandat de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies pour les contrer.