L’auteur de la tuerie en Suède était lié au centre d’éducation où il a ouvert le feu
Le tireur qui a tué 10 personnes lors de la pire fusillade de masse de l’histoire de la Suède, en début de semaine, était lié au centre d’éducation pour adultes où il a ouvert le feu, ont déclaré jeudi les forces de l’ordre.
Les autorités ont expliqué que le tireur, qui n’a pas encore été officiellement identifié, aurait fréquenté l’école de ce centre avant la tuerie de mardi. Le tireur a été retrouvé mort plus tard avec trois armes et une grande quantité de munitions non utilisées à côté de son corps.
L’école, Campus Risbergska, propose des cours d’enseignement primaire et secondaire pour les adultes de 20 ans et plus. Elle offre aussi des cours de suédois pour les immigrants, des formations professionnelles et des programmes pour les personnes handicapées intellectuelles.
Elle se trouve à la périphérie d’Örebro, à environ 200 kilomètres à l’ouest de Stockholm.
Près de 130 policiers ont été déployés sur les lieux mardi. Ils ont décrit la scène comme un «enfer».
«Des morts, des blessés, des cris et de la fumée», a résumé le chef de la police locale, Lars Wirén, lors d’une conférence de presse.
En plus des victimes, les policiers ont trouvé au moins cinq personnes grièvement blessées, toutes âgées de plus de 18 ans, avec des blessures par balle. Deux d’entre elles étaient toujours aux soins intensifs jeudi, dans un état grave, mais stable. Les trois autres blessés étaient dans un état stable après une opération chirurgicale.
Une sixième personne a été soignée pour des blessures légères. La police a été obligée de fouiller la grande école — 17 000 mètres carrés — pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’autres victimes.
Les autorités ont révélé que le tireur avait des permis pour quatre armes, dont trois ont été retrouvées à côté de son corps. La police a saisi la quatrième.
Les enquêteurs n’ont toujours pas découvert le mobile définitif derrière le bain de sang.
La police a fait savoir qu’il n’y a pas eu d’avertissement préalable. Elle pense que l’auteur a agi seul et signale qu’il n’y a aucun lien suspect avec le terrorisme à ce stade de l’enquête.