Chris Christie se retire des primaires républicaines pour la présidentielle de 2024

WINDHAM, N.H. — L’ancien gouverneur du New Jersey Chris Christie a déclaré mercredi qu’il mettait fin à sa candidature aux primaires républicaines pour la présidentielle américaine. 

«Mon objectif n’a jamais été d’être simplement une voix contre la haine, la division et l’égoïsme de ce qu’est devenu notre parti sous Donald Trump», a déclaré M. Christie lors d’un rassemblement public au New Hampshire.

«J’ai toujours dit que s’il arrivait un moment dans cette course où je ne voyais pas de voie pour atteindre cet objectif, je me retirerais, a-t-il ajouté. Et il est clair pour moi ce soir qu’il n’y a aucun moyen pour moi de remporter l’investiture, c’est pourquoi je suspends ce soir ma campagne pour la présidence des États-Unis.»

Il n’a pas été précisé si M. Christie soutenait immédiatement l’un de ses rivaux, mais on l’a entendu critiquer l’ancienne ambassadrice de l’ONU Nikki Haley lors d’une diffusion en direct organisée par sa campagne avant l’événement.

Ce retrait est une surprise, étant donné que M. Christie avait placé des espoirs sur la primaire du New Hampshire, la première du pays, qui aura lieu dans moins de deux semaines. Mardi soir encore, il a insisté sur le fait qu’il n’avait pas l’intention de quitter la course, continuant à se présenter comme le seul candidat prêt à affronter directement l’ancien président.

Les alliés de Mme Haley, notamment le gouverneur du New Hampshire Chris Sununu et d’autres républicains anti-Trump, avaient exhorté M. Christie à se retirer, espérant qu’une grande partie de ses partisans afflueraient vers Mme Haley, ce qui lui donnerait une chance de transformer la course en une compétition à deux candidats avec M. Trump, qui est le grand favori pour l’investiture.

Un sondage CNN/UNH au New Hampshire – qui donnait à M. Christie un score de 12 % – a révélé qu’environ les deux tiers de ses partisans choisiraient Mme Haley comme deuxième choix.

M. Christie s’était présenté comme l’opposant le plus féroce de la course à l’égard de l’ancien président devenu favori du Parti républicain. 

Il a mis en garde les électeurs contre la nomination d’un candidat qui a été inculpé pénalement à quatre reprises et qui pourrait très bien être un criminel reconnu coupable d’ici les élections générales de novembre. Et il a fait valoir que M. Trump perdrait en cas de revanche contre le président Joe Biden, le candidat démocrate probable.