Un premier roman pour Luc Parent

Le Latuquois d’origine Luc Parent vient de lancer à Montréal son tout premier roman le 7 juillet dernier, un écrit intitulé La loi du Talion.

La loi du Talion est un roman suspense qui traite un aspect spirituel : le karma.

Selon le Multi dictionnaire, le Talion est une ancienne loi qui condamnait un coupable à subir un châtiment identique à la faute commise selon l’adage oeil pour oeil, dent pour dent. « Par une histoire de suspense, le roman explique comment nous ne sommes pas nécessairement des victimes dans cette vie lorsqu’il nous arrive des malheurs, mais nous sommes plutôt tributaires de nos vies antérieures. C’était une façon de faire découvrir aux gens cette façon de penser », explique l’auteur.

Aujourd’hui âgé de 40 ans, Luc Parent travaille pour une agence publicitaire à Montréal, mais il a toujours écrit depuis son adolescence. M. Parent est parti de La Tuque à 21 ans pour aller faire ses études.

Parfois macabre, le fond de l’histoire se déroule dans un suspense. « Tout ce qui est horreur me passionne. Je lisais beaucoup de livres de Stephen King plus jeune. »

Pour retrouver sa soeur Lauralynne qui a été enlevée par un dangereux psychopathe, Luke devra affronter ses démons intérieurs avec l’aide de Joannie, une charmante voyante, et visiter leurs vies antérieures communes à sa soeur et lui, pour comprendre pourquoi le mauvais sort s’acharne sur eux.

Le psychopathe emprisonne Lauralynne dans un entrepôt délabré, et elle est suivie par des caméras. Il existe certains passages qui ressemblent étrangement à la série de films Décadence. « Ça faisait plusieurs années que j’avais commencé l’écriture du roman, depuis le début des années 2000. J’avais eu l’idée des caméras dans l’entrepôt, et effectivement, quand j’ai vu Décadence, la ressemblance m’a frappé. »

Toutefois, M. Parent avoue qu’il existait trop d’éléments spirituels au départ. Il a dû retirer plusieurs éléments et se concentrer uniquement sur la doctrine du karma.

On retrouve aussi quelques passages à propos de La Tuque, notamment la croix surplombant la ville, le lac St-Louis et l’église St-Zéphirin. « Je trouvais important de mettre des éléments de ma ville natale parce que j’y suis toujours attachée. Quand on part et on revient à La Tuque, c’est vraiment là qu’on reconnaît la beauté de notre ville. »

De plus, il existe de fortes possibilités à ce que le roman soit adapté pour le cinéma. Édité à la Fondation littéraire Fleur de Lys, ce roman est imprimé sur demande, ce qui est une nouvelle forme d’édition. Le roman peut aussi être téléchargé sur le Web au www.manuscritdepot.com/a.luc-parent.1.htm.