Retour sur la fermeture du Vidéotron

Une mésentente entre le Vidéotron et les Galeries La Tuque serait responsable de la fermeture précipitée de l’établissement.

Le propriétaire Marco Vézina a livré ses états d’âmes à L’Écho, au lendemain de la fermeture de son commerce en sol latuquois, « la principale raison qui m’a poussé à mettre la clé dans la porte, c’est la contrainte que nous a imposée le centre commercial. Ils désiraient que je rende le commerce accessible de l’intérieur du centre. Pour nous, c’était une condition au départ, afin qu’on s’installe (que la vidéothèque ne soit pas accessible de l’intérieur.) » Après avoir pris la décision de ne pas renouveler le bail, M. Vézina a tenté de trouver un nouvel endroit pour déménager son commerce, sans succès toutefois, « il n’y avait pas de bâtisse d’envergure de disponible. »

Marché un peu petit

Le propriétaire de trois autres SuperClub Vidéotron, érigés dans la région de Québec, est d’avis que le marché latuquois est petit pour permettre la survie de deux vidéothèques. « C’est drôle que ça soit le SuperClub qui ferme ses portes, mais en même temps, le Ciné-Vidéo-Club est implanté depuis un bon moment dans la région. Le marché est petit pour permettre à deux vidéoclubs de se partager la clientèle, mais c’était quand même viable. »

Que partie remise

Il n’est pas impossible que le SuperClub ferme ses portes… pour mieux revenir « Je pense que c’est juste partie remise, souligne Marco Vézina, s’il y a du développement qui se fait, j’aimerais revenir m’installer à La Tuque, la clientèle a été merveilleuse. » En attendant, les adeptes du Vidéotron n’auront d’autre choix que de se retourner vers le Ciné-Vidéo-Club, ou ils devront se contenter de leur bonne vieille télévision.