Lise St-Denis : développer l’employabilité chez les autochtones

Lise St-Denis, députée de St-Maurice-Champlain à Ottawa était présente lors de l’activité de réseautage organisée conjointement par l’Association forestière de la Vallée du St-Mauricie et l’École forestière de La Tuque. « La foresterie est primordiale pour notre région », tenait-elle à souligner devant la centaine d’invités.

« Je proviens du milieu de l’enseignement et ce genre d’activités m’interpelle toujours. Il y a des boursiers et boursières ce soir, mais tous les élèves sont gagnants », précisait-elle dans sa brève allocution.

Cette activité venait conclure un séjour dans le Haut St-Mauricie durant lequel la députée et son attaché politique Me Leblanc ont rencontré divers intervenants. « Nous en sommes à notre troisième présence à une activité en foresterie dans le comté », déclarait la députée.

En tant que porte-parole de la Petite enfance et de l’Éducation préscolaire pour le compte du Parti Libéral, elle a rencontré la directrice générale du Centre de la petite enfance Premier Pas, Christiane Morin. « Nous avons travaillé sur des dossiers mixtes fédéraux-provinciaux. Nous voulons collaborer avec eux sur des dossiers de développement d’employabilité chez les autochtones », précisait Me Leblanc, attaché politique de Lise St-Denis.

La députée et son attaché se sont également rendus visiter le Centre d’activités populaires et éducatives CAPE qui œuvre en alphabétisation. « J’ai partagé avec eux mon expérience d’enseignante aux itinérants et on tentera de les aider pour qu’ils reçoivent une subvention liée à la quantité d’élèves autochtones qu’ils desservent », soulignait la députée.

Ils ont par la suite rencontré Jimmy Neashit, adjoint de la Grande Chef Éva Ottawa afin de discuter d’employabilité, de tourisme et des revendications territoriales. « Nous avons visité la pourvoirie Odanak et avons été charmés par l’endroit et par le travail exceptionnel qui s’y fait », ajoutait Me Leblanc. « Nous sommes en contact permanent avec les Atikamekws sur le dossier des revendications territoriales ».

Dans un autre ordre d’idée, plus tôt la semaine dernière, la députée rencontrait les Corporations de développement communautaire de son comté afin de voir avoir eux quelles sont les revendications du milieu communautaire. Elle entend même intégrer les autochtones dans ces revendications communautaires s’ils le désirent. « On veut les mettre en contact avec tout ce qui se fait au niveau communautaire. « Il est grand temps que le Canada prenne conscience de la situation des autochtones », martelait son attaché politique Me Roger Leblanc.

Finalement, dans le dossier du corps policier d’Opitciwan, Mme St-Denis nous a confié avoir fait une sortie en chambre au plus fort de la crise, demandant au ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord canadien John Duncan s’il comptait octroyer un budget d’urgence pour la communauté.