L’église et le presbytère seront vendus

Contrairement à certaines rumeurs qui circulaient récemment, l’église St-Andrews et son presbytère ne seront pas démolis, ils seront vendus.

C’est ce que confirmait Guylaine Caron, de l’Église anglicane du diocèse de Québec en entrevue avec L’Écho. « On n’est pas au courant de permis de démolition, on n’a pas fait de demande de permis de démolition. »

La déclaration de Mme Caron pourrait donner espoir au Centre d’activités populaires et éducatives (CAPE), de mettre la main sur le presbytère. Ceux-ci ont formellement envoyé une offre au diocèse mercredi dernier.

Là où le bât blesse pour l’organisme à but non lucratif (OBNL), c’est que le diocèse a reçu d’autres offres cette semaine, dont une qui comprenait l’achat de l’église et du presbytère. Le CAPE au contraire a démontré seulement de l’intérêt pour une bâtisse.

L’église anglicane a refusé de dévoiler la nature des offres et dit ne pas avoir eu le temps d’étudier le dossier en profondeur pour l’instant. « Au moment où l’on se parle, on n’est pas en mesure de dire quelle offre et la plus intéressante. Une chose est certaine, c’est qu’on veut vendre, on ne veut pas perdre d’argent dans une démolition, » exhorte Mme Caron, visiblement ébranlée par les rumeurs qui s’étaient répandues au sujet d’une probable démolition.

La situation du CAPE

« Nous on vit sur des subventions, les gens viennent ici, mais c’est gratuit ce qu’on offre. Les gens ont eu de mauvaises expériences à l’école, on ne veut pas qu’ils se sentent comme à l’école et c’est ce qu’on réussit à faire ici, » explique Maya Goodrich, coordonnatrice du CAPE. Bien qu’ils louent le presbytère depuis juin 2009, les locataires n’ont toujours pas de bail pour les protéger, ils peuvent donc se retrouver à la rue demain matin.

Un problème qui devrait être résorbé sous peu cependant selon Mme Goodrich. En plus d’avoir déjà investi 10 000$ en rénovation dans la maison, le CAPE a déposé une offre de 55 000 $ qui a été rejetée du revers de la main par l’agent immobilier selon la coordonnatrice « Il semblait dire qu’on riait de lui. » Refusant de courber l’échine devant cet échec, la coordonnatrice du Centre a contacté elle-même Guylaine Caron, et lui a envoyé une offre par écrit mercredi dernier.