L’agente de développement de Parent n’est plus !

Une grande partie des gens le savent déjà, je n’ai pas renouvelé mon contrat d’agent de développement avec les responsables de la Planification stratégique du Haut St-Maurice. J’ai attendu que la poussière retombe avant vous faire part de mes impressions, de mon constat des 18 derniers mois en fonction.

Après maintes réorganisations, diversifications, beaucoup de réunions et un centenaire grandiose pour une si petite collectivité, certains vont dire, elle lâche prise, d’autres, elle fuit ses responsabilités encore, on n’aurait jamais pensé qu’elle aurait enduré tout ça aussi longtemps. Ouep, ma couenne a fondu !

Mais à un moment donné, il faut savoir s’arrêter et laisser place au sang neuf, ou simplement accepter de se faire tasser et voir si d’autres peuvent faire mieux. Je leur souhaite sincèrement. Moi j’ai pris la décision de relever d’autres défis. Bon maintenant c’est dit, le dossier est désormais clos.

Maintenant pour l’avenir du District ? Très difficile à concevoir. On ne nous en informe pas beaucoup. Une chose est certaine, je crois fermement en la Coopérative de solidarité en développement local de Parent. Nouvellement instaurée depuis le mois de mars 2010 afin de contrer à la situation précaire du District et de créer des emplois, elle a su relever le défi avec brio ! Ses adhésions ne font qu’augmenter et l’équipe est d’un peu plus dynamique.

Il faut le dire, ce n’est pas l’agente de développement, la SADC et/ou le Comité de la planification stratégique qui a instauré tout ça, comme tout le reste, si on se fit à ce que peut lire un peu partout sur le territoire. C’est le milieu, c’est une communauté qui se prend en mains pour mieux s’en sortir, pour trouver des solutions.

Les gens de Parent son plein de talents, je l’ai toujours dit. Oui, ils ont besoin d’être soutenu, mais depuis la dernière année, on s’aperçoit qu’il ne leur faut pas grand chose pour foncer malgré que souvent, on leur coupe l’herbe sous l’pied. La coopérative survira moi en tout cas moi j’y crois.

Dans ces 18 mois d’aventure, ce que j’ai trouvé le plus déplorable, c’est nos intervenants et même parfois nos élus, eux qui sont payés pour soutenir nos collectivités. Tout comme moi, je l’étais, ils sont tous rémunérés pour nous soutenir et nous aider, mais à la place de faire leur job, chacun d’entres-eux mise à part une ou deux exceptions, vous vous reconnaîtrez, tire sur leur petit bout de couverte, pour garder un supposé contrôle.

Ce n’est pas les intervenants qui devraient le détenir, c’est le milieu, les contribuables qui devraient aller le chercher et se l’approprier ce foutu contrôle.

Chers anciens collègues, vous n’êtes pas payés pour être gardiens du contrôle. Bien au contraire, vous êtes payés à travailler tous ensemble à l’amélioration de la qualité de vie des communautés urbaines et rurales de notre agglomération. Chose que présentement vous ne faites réellement pas ! C’est le néant.

Le jour où ce concept si simple sera compris, peut-être que notre maire pourra réussir à envisager la saine revitalisation d’une municipalité où le milieu se sentirait concerné. Pour l’instant, je lui souhaite bonne chance, tout comme le nouveau directeur général de l’administration municipale.

Travailler tous ensemble à la place de se nuire et détruire les projets des autres, est-ce possible ?

Travailler tous ensemble à la place de penser à l’appropriation du mérite, est-ce possible ?

Matière à réflexion…

Marie-Claude Guimond

Maintenant simple entrepreneure

Parent