La fourrière pour un python de Birmanie

Suite à une plainte d’un citoyen, la municipalité a dû agir contre une locataire d’un immeuble à loyer de la rue Réal qui possédait un python de Birmanie de 120 livres et mesurant 12 pieds. Selon le règlement municipal, «la garde de tout reptile et plus particulièrement de serpents, lézards, crocodiles, iguanes est interdite sur tout le territoire de la municipalité», «la garde de tout félin» ou un chien de certaines races dangereuses.

La dame vit à La Tuque depuis un an et demi, mais réside depuis peu sur la rue Réal. Le serpent immense demeure avec elle depuis plus de 15 ans.

Les autorités municipales se sont rendues chez la dame vendredi matin. D’un commun accord, la Ville et la dame se sont entendues sur la façon et les dispositions pour mettre le python en fourrière, jusqu’à ce que la propriétaire prenne une décision. Soit elle déménage, ou elle fait euthanasier le reptile.

«Il ne peut pas y avoir de mesures spéciales pour un propriétaire d’un tel animal sur le territoire de La Tuque, précise le greffier municipal, Jean-Sébastien Poirier. Il s’agit d’une situation inhabituelle, puisqu’à ma connaissance, c’est la première fois que la municipalité intervient pour un tel cas. Lors de notre intervention vendredi dernier, le serpent était libre dans le loyer.»

La propriétaire du python à accès à la fourrière municipale afin de nourrir et de prendre soin de son «bébé».

Selon Wikipédia, le python indien (Python molurus), est difficilement accessible sur le marché. En raison de sa grande taille à l’âge adulte et de sa puissance, sa maintenance n’est pas des plus aisée. Il se nourrit principalement de mammifères, d’oiseaux, et de reptiles. En captivité, il doit être nourri de mammifères, notamment des lièvres.