La convention collective de la ville signée

Le maire de La Tuque Normand Beaudoin l’a signifié à plusieurs reprises : il ne voulait pas négocier la convention collective des cols bleus et blancs sur la place publique. Cela semble avoir porté ses fruits puisqu’une convention de cinq ans a été entérinée le vendredi 19 novembre dernier.

Les employés municipaux syndiqués étaient sans contrat de travail depuis le 1er juillet 2009. La nouvelle entente de cinq ans sera effective jusqu’au 30 juin 2014. L’entente de travail touche 91 salariés réguliers, et le plancher d’emploi est maintenu au même niveau.

La nouvelle entente comprend une augmentation salariale de 2,25 % par année rétroactive au 1er juillet 2009. Le changement le plus important à la convention est que les employés auront droit de toucher le salaire de leurs 10 journées de maladie si elles ne sont pas utilisées. Un congé supplémentaire a aussi été attribué, et les travailleurs ont choisi la veille de Noël.

Aussi, certains changements ont été faits dans les procédures de grief, dans l’octroi des primes, ainsi que dans le calcul du paiement des vacances. La formation sera également accentuée dans les prochaines années. La Ville de La Tuque prend en charge l’administration des assurances collectives à compter du 1er janvier prochain.

«Je ne parlerai plus d’employés, je vais plutôt changer le mot pour collaborateur, lance le maire Normand Beaudoin. La Ville avait besoin d’une belle convention, une convention qui va nous permettre d’aller de l’avant. Les négociations ont véritablement commencé en janvier 2010, car avec le changement de conseil municipal, cela a retardé un peu le processus. Nous sommes donc heureux que ce dossier soit clos dans un délai raisonnable.

«Nous sommes très heureux du règlement de la convention, affirme Alain Tremblay, du Syndicat démocratique des employés de Ville de La Tuque. Par le vote qu’on a vu, ça reflète bien que tout le monde est très heureux. Les négociations se sont très bien passées. On a eu une bonne ouverture du côté communication. On n’a pas eu de problème. On a eu une ouverture côté communication comme nous n’en avons jamais eu, autant avec les conseillers, qu’avec le maire.»