Défi d’Andrée-Anne: Raquette et ski de fond le jour comme la nuit
Armée de raquettes, bâtons et d’une incroyable volonté, je me présente à La Tuque, dans la ferme intention de parcourir une vingtaine de kilomètres de raquette.
Le club de ski de fond La Tuque Rouge qui organise Le 24 heures de raquette et de ski de fond de même que mon collègue de L’Écho de La Tuque, Patrick Vaillancourt, m’ont mis la puce à l’oreille en me parlant il y a quelques semaines de ce grand rassemblement sportif.
Pour moi, il était clair que je ne chausserais pas de ski de fond. Ma technique m’aurait donné un air trop ridicule. Par contre, la raquette c’est plutôt ma tasse de thé.
Le trajet de raquette comptait 7,5 kilomètres. Celui de ski de fond en avait 7,3. À 13h le samedi, une soixantaine de fondeurs et raquetteurs ont pris d’assaut les pistes. Pour obtenir la palme de bronze, les fondeurs devaient réaliser trois tours (29,1 kilomètres), celle d’argent, six tours (43,8 kilomètres) et celle d’or, 17 tours (124,1 kilomètres). En raquette, les participants qui parcouraient 15 kilomètres recevaient la palme de bronze, ceux qui réussissaient à franchir 30 kilomètres obtenaient l’argent et ceux qui cumulaient 60 kilomètres obtenaient l’or.
C’est finalement Mario Gélinas en ski de fond qui détient le record, après avoir effectué pas moins de 241 kilomètres, pendant les 24 heures de l’événement.
En raquette, malheureusement, je me situe très loin derrière la grande championne, Sylvie Tremblay, qui a parcouru 37,5 kilomètres.
En fait, mon séjour à La Tuque fut plus bref que je ne l’avais imaginé. J’avais réellement l’intention d’affronter ce défi avec force, mais Dame Nature a eu raison de moi, une fois de plus. En fait, je ne comptais pas faire les 24 heures consécutives. Mais, j’espérais faire environ quatre heures de raquette en journée et deux heures à la noirceur, afin de goûter un peu à l’aventure des vrais sportifs des 24 heures.
Malheureusement, après seulement huit kilomètres, Dame Nature a déversé de la pluie sur La Tuque. Et comme je devais rentrer à Shawinigan saine et sauve, j’ai préféré quitter de jour afin de parcourir la route de clarté pour bien affronter la 155 et sa chaussée glissante.
Malgré tout, j’ai quand même pu rendre visite à mon collègue du Haut St-Maurice, qui s’est probablement fait un fun fou à me filmer. J’ai pu également constater que l’organisation de l’événement était impeccable (médailles, plaques persévérance pour le plus jeune et le plus âgé des participants, nourriture pour les sportifs, etc.)
Même que l’événement m’a donné le goût d’y retourner l’an prochain, pour le troisième anniversaire du rassemblement! N.D.L.R «Les Défis d’Andrée-Anne» est une chronique publiée dans L’Hebdo Journal de Trois-Rivières, L’Hebdo Mékinac des Chenaux et L’Hebdo du St-Maurice de Shawinigan. Il s’agit d’une chronique mettant à profit le goût de l’aventure de la journaliste Andrée-Anne Trudel. Comme l’activité se déroulait dans le Haut St-Maurice cette semaine, la chronique sera exceptionnellement publiée également dans les pages de L’Écho de La Tuque.