Activité percutante à l’école Champagnat

Les 65 élèves de secondaire 5 de l’école Champagnat ont participé à une activité hors de l’ordinaire mercredi après-midi. Louis-Philippe Massé de la Sûreté du Québec (SQ) du poste de La Tuque et Nancy Dulac de CAA Québec ont sensibilisé les jeunes sur le danger de conduire avec les capacités affaiblies par l’alcool et de texter au volant.

Les jeunes du secondaire 5 étaient très intéressés par l’activité de sensibilisation, surtout avec le simulateur présent dans la classe. La machine permet d’effectuer une simulation d’une conduite difficile alors que les sens sont affectés par l’alcool. L’élève utilisait des lunettes spéciales afin de brouiller la vision comme s’il était en état d’ébriété.

C’est la SQ locale qui a pris l’initiative de réaliser de la sensibilisation auprès des jeunes. «C’était une nouvelle activité offerte par CAA Québec, alors nous avons approché l’école qui a accepté immédiatement, souligne l’agent Massé. C’est important de réaliser ce type de prévention avec les jeunes, surtout en lien avec le bal des finissants qui arrive bientôt. En plus, nous rappelons aux jeunes que c’est tolérance zéro alcool pour les 21 ans et moins depuis le 15 avril dernier avec la nouvelle loi.»

Conjointement, Mme Dulac et l’agent Massé questionnaient les jeunes, et l’interaction était dynamique. «J’aime bien la réponse des jeunes, ils sont intéressés, commente l’agent Massé. Je crois qu’on va les chercher beaucoup avec les textos au volant.»

De son côté, Tamara qui a tenté l’expérience du simulateur a aimé l’activité. «Ça montre vraiment comment on se sent quand on a bu et qu’on conduit. C’est instructif parce que ça montre que c’est vraiment dangereux.»

La représentante de CAA Québec, Mme Dulac, y est allée d’une question percutante concernant les textos au volant. «Si je vous disais de vous bander les yeux et d’aller courir sur la rue pendant 5 secondes lorsqu’il y a du trafic, le feriez-vous? C’est la même chose pour un texto au volant!»

Des dépliants avec des statistiques évocatrices ont été donnés aux jeunes. Un message texte peut prendre environ 5 secondes à écrire, en pendant ce court laps de temps, le véhicule parcoure 139 mètres ou la longueur d’un terrain de football si la vitesse est de 100 km/h. «Lorsqu’on texte, on ne voit pas devant soi!», évoque le dépliant.

Selon des données divulguées par la SQ en 2010, il y a eu trois collisions mortelles, 29 collisions avec blessés graves ou légers, et 64 collisions avec dommages matériels seulement par des conducteurs qui utilisaient leur téléphone cellulaire.

Saviez-vous que la composition d’un message texte augmente jusqu’à 23 fois le risque de provoquer une collision?

Des solutions

Avant de prendre la route, éteignez votre cellulaire. Stationnez-vous dans un stationnement autorisé pour utiliser le cellulaire. Si la tentation est trop forte, déposez votre cellulaire dans un endroit hors d’atteinte comme la valise.

Visionnez le montage vidéo de la simulation en cliquant ici.