Patrice Saint-Amand subira une évaluation psychiatrique

L’auteur de l’agression qui a grièvement blessé Sylvie Lachapelle, la propriétaire de l’Hôtel Central de Parent, Patrice Saint-Amand était de retour en cour ce matin, pour son enquête sur mise en liberté.

Il a brièvement comparu devant la juge Guylaine Tremblay, en visioconférence. Saint-Amand demeurera incarcéré et subira une évaluation psychiatrique pour une période de 60 jours au Centre régional de santé mentale de Shawinigan.

Une expertise sera effectuée et il reviendra en cour le 8 avril.

«Il ne se rappelle pas des événements», a dit en cour l’avocat de Patrice Saint-Amand, Me Vinh NGuyen.

Pour la juge, on doit évaluer si la consommation de drogue de l’accusé peut avoir affecté sa santé mentale.

Le procureur de la Couronne, Me Éric Thériault, a rappelé que de crimes violents ont perpétrés dans le temps non seulement à Parent mais aussi à Trois-Rivières, St-Tite et Shawinigan.

Outre Mme Lachapelle, une employée de l’hôtel Central a aussi été blessée, bien que moins gravement, dans cette agression survenue le 3 janvier.

L’homme de 41 ans est entre autres accusé de tentative de meurtre sur Mme Lachapelle, de voies de fait et d’omission de se conformer à une ordonnance de probation. Après son délit à l’Hôtel Central, il aurait allumé un incendie dans un chalet à proximité du village.