Une campagne régionale pour une meilleure conciliation études-travail

ÉDUCATION. La Table régionale de l’éducation de la Mauricie (TREM) lance une campagne pour contrer le décrochage social dans la région en misant sur la conciliation études-travail. La campagne  » Mon boss, c’est le meilleur!  » vise à sensibiliser des jeunes et des employeurs pour favoriser une bonne conciliation études-travail, nécessaire à la réussite scolaire.

Cette campagne, qui a commencé lundi et qui va durer jusqu’au 31 octobre 2024, a pour objectif de  » mettre en valeur des employeurs de la région qui ont de bonnes pratiques « , peut-on lire dans un communiqué de la TREM.

L’organisme mauricien espère offrir des outils nécessaires aux milieux scolaires et communautaires pour que ces derniers puissent mieux aborder le sujet de la conciliation études-travail.

Ce concours est une invitation aux jeunes, de 14 ans et plus, qui travaillent à temps partiel dans une entreprise ou un commerce de la Mauricie pendant leurs études à inscrire leur employeur  » s’ils jugent que ce dernier leur permet de bien concilier études et travail « .

 » Au terme de ce concours, six employeurs seront proclamés meilleurs boss de la Mauricie « , précise la TREM.

Plusieurs critères seront pris en compte par les organisateurs de ce concours. En effet, les employeurs admissibles doivent, entre autres, faire preuve de souplesse concernant les horaires de travail lors des périodes d’examens ainsi que de respecter le nombre d’heures de travail encadré par la loi sur le travail des jeunes.

 » La campagne permet donc de rappeler aux employeurs qu’ils ont des normes à respecter, et qu’au-delà de la loi, leurs pratiques jouent un rôle important dans l’équilibre travail-études-vie personnelle des jeunes « , indique le communiqué de la TREM.

Rappelons que la TREM a publié, en début d’année, un rapport de recherche faisant état de la situation du décrochage scolaire en Mauricie. En effet, la région enregistre l’un des plus forts taux de décrochage scolaire (15,9%) parmi les régions administratives du Québec, contre 13,5% dans l’ensemble de la province. (M.C.)