Service incendie : un taux en deçà de la moyenne provinciale

LA TUQUE.  Avec un total de 8 incendies de bâtiments en 2023 sur 245 interventions ce qui représente 3% des interventions, le Service de sécurité incendie de Ville de La Tuque se trouve en deçà de la moyenne provinciale qui avoisine les 6%.

Cette statistique plaît grandement au directeur du service André Vézina. « C’est une bonne nouvelle! Ça démontre que le travail de la division prévention du service permet de diminuer les risques et on est fier de ça. »

L’année 2023 a été similaire en termes d’interventions totales comparativement à 2022 avec 245 interventions contre 242. Deux importants feux de bâtiment ont marqué les mémoires au cours de la dernière année avec celui de la Coop ETC sur la rue St-Louis, et celui de l’ancien Bilodeau électrique sur la rue St-Antoine.

L’année a aussi été marquée par les importants feux de forêt partout en province, dont le Haut-St-Maurice. « C’est le mandat de la SOPFEU d’intervenir sur le terrain pour les feux de forêt. Par contre, notre collaboration avec la SOPFEU permet des interventions plus rapides parce qu’on intervient à la minute même de l’appel, alors qu’il y a des plages horaires à la SOPFEU où elle ne peut répondre. Quand des feux de l’intensité qu’on a connus surviennent, on doit mettre en place notre plan municipal de sécurité civile. On se devait d’évacuer les gens de Clova et les relocaliser à Parent où on a établi notre centre de coordination », explique le directeur. C’est notre rôle avec la SOPFEU de sécuriser les gens. »

Sur toutes les interventions au cours de la dernière année, on note une trentaine de sorties alors que les pinces de désincarcération sont demandées, une vingtaine de sauvetages en forêt que ce soit en VTT ou en motoneige, plusieurs feux de broussailles, et une cinquantaine d’alarmes incendie non fondée. C’est en plus des interventions électriques en raison de dommage par le vent.

Toutefois, M. Vézina demeure surpris de voir que dans 25% des visites par la division prévention, l’immeuble n’est pas doté d’un avertisseur de fumée. « C’est étonnant de voir ça encore aujourd’hui avec tous les messages de prévention qui se font. Un mécanisme est mis en place immédiatement quand on voit une lacune sur un immeuble. On émet un délai de conformité qui est très court. »

Le directeur ajoute que l’autre défi du service est la rétention du personnel dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On se maintient, nous ne sommes pas dans la précarité, mais le recrutement doit être constant comme nous avons beaucoup de pompiers à temps partiel, dont ce n’est pas leur principal emploi. C’est pourquoi prochainement une douzaine de nouveaux pompiers à temps partiel seront embauchés », conclut le directeur.