Place à la relève pour le Festival de chasse

LA TUQUE.  « Si tu m’avais dit il y a un an que j’allais être le président du 50e Festival de chasse, je ne t’aurais pas cru! », commente le nouveau président du Festival Thierry Bilodeau.

De retour dans son patelin natal depuis avril 2022, c’est ­Thierry ­Bilodeau qui assurera la relève à la présidence du 50e ­Festival de chasse de ­La ­Tuque.

Le jeune homme de 29 ans a été approché par la ­Ville pour la reprise du ­Festival en avril dernier comme il avait créé son entreprise en tant que consultant en communication, lui qui détient un diplôme en relation publique.

«  ­Je voulais revenir dans la région pour la nature, et je voulais contribuer à la communauté. Ça me manquait de vivre dans un petit milieu. J’adore cet effet de proximité entre les gens  », indique celui qui résidait à ­Québec au cours des 6 dernières années avant son retour.

Au début de l’année 2023, la ­Ville a lancé un appel à la population pour les gens ayant de l’intérêt pour la reprise du festival. «  C’était inattendu ce qui s’est passé dans les derniers mois. Je n’étais pas présent à la rencontre du 25 janvier dernier. J’étais plutôt dans le lancement de mon entreprise à ce moment. C’est en avril dernier que j’ai été approché par ­Estelle ­Paulhus de la ­Ville si le défi m’intéressait. J’ai pris un temps de réflexion, parce que premièrement, je ne suis pas un grand chasseur. J’étais déjà allé à la petite chasse, mais jamais à la chasse à l’orignal. Ce qui m’a motivé à embarquer dans le projet, c’est de m’impliquer pour ma communauté et de contribuer à ramener un festival super important pour la région.  »

D’autres personnes avaient manifesté leur intérêt pour s’impliquer, notamment le ­vice-président du comité de cette année ­Frédéric ­Larouche. Amélie ­Joubert, ­Richard ­Blais et ­Jocelyne ­Ricard complètent le comité. «  ­Avec tous ces gens, on s’est dit qu’on était assez solide pour reprendre en charge l’organisme qui chapeaute le festival, ajoute M. Bilodeau.

Le défi pour le nouveau groupe était de relancer une programmation complète après trois années où il n’y avait pas eu de festival ou très peu d’activités. «  ­On avait ­4-5 mois pour établir une programmation complète. On a étudié la possibilité de ramener la tente du chasseur, mais c’était impossible cette année avec l’explosion des coûts dans le monde de l’événementiel. La tente à elle seule aurait grugé le quart du budget total de l’événement qui est de

175 000 $. Notre vision s’étend sur plusieurs années. Cette année on le voit comme un tremplin pour ramener ça à une envergure comparable à ce qu’on a eue dans le passé. Le retour de la tente est intimement lié avec la participation des gens cette année. On était les premiers à vouloir ramener la tente. Une relance d’un événement ça se fait marche par marche.  »