Marcher pour sauver la planète

Par Émil Lavoie |  Une seconde édition de la marche pour la Terre aura lieu le lundi 22 avril à l’occasion du Jour de la Terre. L’événement organisé par la Coopérative SOS planète débutera dès 9h à l’École Centrale. 

«C’est une journée dans l’année où on peut se mobiliser, se rassembler et porter haut et fort le message de sensibilisation à l’environnement», a souligné Kandy St-Amour, enseignante de 5e année qui invite l’ensemble de la population à y participer. 

Le rassemblement parcourra les rues St-Louis, St-Antoine et Commerciale et s’achèvera au La Tuque High School (LTHS). À cet endroit, une annonce de taille concernant le projet de reverdissement de la Coop sera faite. Le trajet d’une trentaine de minutes permettra aux jeunes de célébrer le Jour de la Terre et d’être de retour en classe pour 11h. 

«C’est aussi ça la beauté de la marche, on se laisse porter par un projet qui est plus grand que nous!», s’est exclamée l’enseignante emballée par l’ampleur de l’initiative des élèves de l’École Centrale. 

«Au-delà des maths et du français, c’est à cela que doit servir l’école» , a-t-elle ajouté en faisant référence à l’implication des élèves dans le projet environnemental. 

La Coopérative SOS planète est composée d’étudiantes de 6e année à l’origine de plusieurs missions de sensibilisation. Notamment, une demande d’ajout de poubelles dans l’école et des activités d’apprentissages dans les classes comme l’explication du principe de boite à lunch zéro déchet. 

«C’est important pour la planète et pour un avenir propre», a confié l’une d’elles. «Pour sauver la planète», dit une autre. 

«Les enfants s’adressent à la planète»

Tous les niveaux scolaires s’impliquent dans l’action climatique. Les 4e années ont fait des poèmes à la Terre. Les maternelles, à défaut de pouvoir écrire, ont fait des dessins représentant des alternatives écologiques à nos gestes quotidiens. 

Selon Mme St-Amour, près de mille personnes ont emboité le pas aux valeurs promues par la marche l’an dernier. L’enseignante espère que la population se déplacera en aussi grand nombre cette année afin que les élèves participants «se souviennent de la fois où ils ont fait sortir des centaines de citoyens dans les rues pour protéger la planète.»

Une collaboration fluide avec Ville La Tuque et le service de police a permis la récidive de l’événement et l’acquisition de barrières routières supplémentaires. D’ailleurs, l’organisation recherche des parents bénévoles pour la gestion des barrières de rues.