Le Complexe culturel promet d’en mettre plein la vue!

CULTURE. Le 26 février 1999, on signait les lettres patentes menant à la création de la Corporation de développement des arts et de la culture de la Ville de La Tuque. Vingt-cinq ans plus tard, le Complexe culturel Félix-Leclerc a le vent dans les voiles et prépare une programmation spéciale pour mettre des étoiles dans les yeux des Latuquois.

« On fête nos noces d’argent avec les Latuquois! C’est une belle relation qu’on a avec la population d’ici. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de villes de 10 000 habitants qui ont un complexe culturel aussi garni que le nôtre. Le Complexe culturel est un joyau! » affirme Marie-Pierre Mailhot, directrice générale du Complexe culturel Félix-Leclerc.

Dans le cadre de son 25e anniversaire, le Complexe culturel Félix-Leclerc sortira des murs du 725, boulevard Ducharme. Une série d’actions mettra de l’avant les arts et la culture sur l’ensemble du territoire de  l’agglomération de La Tuque jusqu’en juin 2025.

Une programmation spéciale et plusieurs surprises seront dévoilées le 5 juin prochain. « Les grands nostalgiques seront servis et nos jeunes le seront tout autant! On a ratissé très large, autant dans la nostalgie que dans ce qui est cool et branché chez les jeunes en ce moment. On veut diversifier notre offre le plus possible pour donner des piqûres à tout le monde », indique la directrice générale du Complexe culturel Félix-Leclerc.

Difficile d’en savoir plus pour le moment. Toutefois, on peut dire que les festivités culmineront le premier vendredi de décembre. « On ne peut pas encore dire qui sera là, mais c’est un artiste de la région qui n’est pas venu sous sa forme originale depuis 30 ans », laisse glisser Marie-Pierre Mailhot.

Par ailleurs, une exposition historique sur l’évolution du Complexe culturel depuis sa création et les moments marquants de son histoire sera réalisée avec la Société historique de La Tuque et du Haut Saint-Maurice.

Une première surprise a été annoncée. Suite aux nombreuses suggestions faites par des Latuquois concernant les artistes qu’ils aimeraient voir sur la scène du Complexe culturel, l’horticultrice, animatrice, autrice et humoriste Marthe Laverdière viendra présenter son spectacle Marthe Laverdière fait son show! à la salle Vincent-Spain le 28 août prochain. Les billets seront mis en vente au grand public à compter du jeudi 21 mars à midi. Les billets sont déjà en vente pour les membres au guichet de la billetterie ou par téléphone.

« En février, on va à l’événement RIDEAU pour acheter les spectacles qui manquent à la programmation. Notre programmation était presque complétée, mais on a demandé aux gens qui ils voulaient voir en spectacle, raconte Bruno Cantin, adjoint de direction et communications au Complexe culturel Félix-Leclerc. Le nom de Marthe Laverdière est beaucoup revenu. On voulait leur offrir ce spectacle comme premier cadeau. En lisant les suggestions, on s’est rendu compte qu’on avait déjà ciblé plusieurs artistes en demande. »

Parent et Wemotaci

Le Complexe culturel Félix-Leclerc souhaite également s’étendre davantage sur le territoire pour rejoindre la population de Wemotaci et de Parent. « On a un beau projet qui s’en vient de ce côté d’ici la fin de l’année scolaire, avance Marie-Pierre Mailhot. C’est difficile pour eux de venir au Complexe culturel, alors ils ne viennent pas souvent nous voir. Je suis allée chercher du financement via le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec pour réaliser un beau projet avec eux afin que les élèves puissent accéder à la même chose que les élèves latuquois. »

« Voir un spectacle en vrai, c’est différent que de le regarder sur un écran. On veut pouvoir leur offrir une expérience en salle. Ça va peut-être donner la piqûre à certains jeunes d’en faire et de consommer de la culture quand ils seront plus grands. Les enfants sont une clientèle prioritaire à nos yeux », ajoute-t-elle.

« On a fait notre bout de chemin »

Dans les cinq dernières années, le budget du Complexe culturel est passé de 600 000$ à près d’un million de dollars, passant de six à dix employés permanents. « On a fait notre bout de chemin. On fonctionne avec 70% de revenus privés comparativement à 30% de revenus publics, détaille Mme Mailhot. On veut limiter notre dépendance aux fonds publics. On veut aussi faire notre part. »

La directrice générale souligne le travail réalisé par sa prédécesseure, Sandie Letendre, dont le mandat a marqué l’accès à la démocratisation des arts et de la culture. C’est aussi elle qui a acheté les actifs du fournisseur de service audiovisuel Sono 124 qui s’apprêtait à fermer ses portes. 

« Elle a été assez visionnaire pour acheter les actifs. Sous ma gouverne, c’est devenu le Complexe multimédia. Je suis bien fière parque on peut offrir un service de technique et de location d’équipement partout. Nos vaches à lait sont la location de salle et le Complexe multimédia. Tous les revenus tirés de ces filières nous mettent de poursuivre notre mission de démocratisation des arts et de la culture », précise Marie-Pierre Mailhot.

L’organisation vient également de finaliser sa planification stratégique pour les trois prochaines années. Parmi les priorités identifiées, mentionnons l’amélioration de l’expérience client, l’optimisation de l’expérience client au niveau des services en ligne et la billetterie, ainsi que la sécurisation des acquis.

« On sait que d’ici les 15 prochaines années, il faudra investir près de 800 000$ sur nos équipements, qui ont une durée de vie limitée. Il faudra prévoir des fonds pour ça et aller chercher des sous supplémentaires, note-t-elle. On veut aussi continuer de travailler sur notre chantier jeunesse pour les petits. C’est une clientèle prioritaire et on a encore des étapes à franchir pour favoriser la croissance du Complexe culturel dans les 25 prochaines années. »

Un logo spécial pour le 25e anniversaire

Le logo du Complexe culturel Félix-Leclerc revêtira des couleurs argentées pour souligner cette année anniversaire. Le nombre 25 a été ajouté et mis à l’avant-plan pour mettre l’accent sur le quart de siècle parcouru, tandis que la maison qui était insérée dans l’iris de l’œil du logo original sera remplacée temporairement par une étoile symbolisant l’éclat et les directions diverses que prennent les arts et la culture à La Tuque.