Bloc opératoire : la Ville toujours en attente d’une action

LA TUQUE.  Ce sont 2008 personnes qui se sont déplacées dans les différents bureaux municipaux afin de signer le registre mis de l’avant par l’Agglomération de La Tuque afin de mettre de la pression sur le CIUSSS-MCQ pour la réouverture du bloc opératoire. Le maire Luc Martel a fait le bilan de la situation lors de l’assemblée publique de décembre.

« Dans la semaine du 9 décembre, on a rencontré les gens du cabinet du ministre de la Santé Christian Dubé et on a fait part des préoccupations qu’on avait et des spécifications de la région, explique le maire Martel. Ils étaient à l’écoute. Le 16 décembre, on était à Shawinigan pour une rencontre avec les députés du caucus régional pour faire le dépôt de notre registre. On a frappé encore sur le clou, sur les contraintes et les risques de la fermeture du bloc opératoire. Ils nous appuient, mais comme le dossier est rendu dans le bureau du ministre, ils nous laissent continuer nos démarches. »

Le premier magistrat a poursuivi en mentionnant que la situation était inacceptable. « La population est prise en otage pour une situation de ressources humaines. On a les effectifs. C’est une question de ressources humaines à l’interne qui dure depuis 2012. C’est inacceptable. Je demande à avoir des résultats avant les Fêtes. »

Le directeur général Pierre Pacarar a ajouté un élément qui a rassuré l’administration municipale. « On s’est fait confirmer que le CIUSSS veut maintenir le bloc opératoire et je veux rassurer les gens. Ce n’est pas une mesure déguisée pour d’éventuelles coupures. Alors on va les laisser travailler. »

Le bloc opératoire demeure ouvert pour les urgences jusqu’au 31 décembre.

De son côté, le conseiller de Parent Éric Chagnon a lancé une pointe d’ironie avec son commentaire. « Ça nous touche depuis plusieurs années à Parent. Vous voyez maintenant ce qu’on vit à Parent depuis 15 ans. Les gens de Parent devaient se déplacer à La Tuque en faisant plus de 400 kilomètres, et maintenant on doit faire un aller-retour de plus de 700 km. On a tout l’équipement en télémédecine à Parent, mais il semble que les médecins ne veulent pas toucher à ça. Je fais une suggestion pour que le gouvernement pense à obliger les jeunes médecins qui sortent de l’université à travailler au moins un an en région. «