Ours près de la piste cyclable : prudence !

PRUDENCE. Ville de La Tuque a dû fermer, quelques heures, la portion de la piste cyclable située entre le chemin Wayagamac et le Parc des chutes de la petite rivière Bostonnais.

Plusieurs utilisateurs de la piste cyclable avaient aperçu une mère ourse accompagnée de deux ou trois petits, ce qui a semé de l’inquiétude.

La Sûreté du Québec et le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs ont immédiatement été avisés. D’ailleurs, des agents de protection de la faune se sont rendus sur place afin de tenter d’amenuiser le danger.

Ils ont ratissé tout le secteur sans localiser les animaux. Le sergent Yvan Brisebois, du bureau de La Tuque du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs, ne peut pas déterminer avec précision ce qui a éloigné la famille d’ours. La présence des humains peut probablement les avoir fait fuir.

Toutefois, ce dernier recommande la prudence aux gens qui utilisent la piste cyclable, surtout dans les secteurs boisés, en cette période de l’année. «Les petits fruits ne sont pas encore sortis, ça peut être un facteur qui les fasse s’approcher de la ville», explique-t-il. Toutefois, les conditions climatiques actuelles pourraient favoriser la pousse des fruits, donc, garder les animaux en forêt.

Que faire lorsqu’on croise des ours ?

«On doit faire du bruit, parler haut et fort», conseille M. Brisebois d’entrée de jeu.

Surtout, demeurer calme et ne pas rester sur place. L’ours n’est pas un animal qui s’en prend de façon naturelle à l’être humain, mais il va le faire lorsqu’il se retrouve en situation de défense. Dans les cas où des humains ont été attaqués, rapporte M. Brisebois, souvent, ils se retrouvaient entre les petits, d’un côté du chemin, et la mère, de l’autre. Les petits émettant des cris de peur, la mère intervenait immédiatement pour les défendre.

M. Brisebois rapporte que des gens, attendris par les bébés oursons, en ont même pris dans leur bras. Un geste à ne jamais poser, car on ne sait jamais où la maman peut se trouver. D’autres prennent le temps de prendre des photos des animaux, ce qu’on ne doit pas faire non plus. «Il faut quitter les lieux», rappelle Yvan Brisebois.

Lorsqu’une telle situation se présente, on appelle le bureau local du ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs au 819 523-5556, ou SOS Braconnage, au 1 800 463-2191.