Le Bar chez Zak doit fermer ses portes

JUSTICE. La Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) a rendu une décision sévère à l’encontre du tenancier du Bar chez Zak François Côté en raison de la présence de drogues, de violence et de personne mineures dans l’établissement. Une longue enquête policière aura mené à cette décision de la RACJ.

Les portes de l’établissement demeureront fermées pour une période de 75 jours et les boissons alcoolisées seront mises sous scellés. Notons que les deux permis, celui du bar et celui du bar sur terrasse sont suspendus. Un engagement volontaire a d’ailleurs été pris par le titulaire des permis afin de remédier à la situation.

 

Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, le tenancier s’est engagé à installer des caméras de surveillance un peu partout dans l’établissement. Il devra fournir les vidéos de surveillance aux policiers si les circonstances le demandent. Il devra également afficher des pancartes indiquant qu’aucune drogue ou substance illicite n’est tolérée dans l’établissement. De plus, une visite fréquente des salles de bain par les employés devra être faite afin d’empêcher la consommation de drogue dans l’établissement. Un des portiers, de même que six clients arrêtés lors de l’Opération Déluge n’ont plus le droit de fréquenter l’établissement.

 

La RACJ a été informée de plusieurs événements pouvant porter atteinte à la tranquillité publique ainsi qu’à la sécurité publique. Le Bar Chez Zak aurait été depuis plusieurs années le principal point de vente de cocaïne, de métamphétamines et de cannabis. Dans le dossier de la RACJ, on ne dénombre pas moins qu’une quarantaine d’événements à caractère violent s’étendant de 2007 à aujourd’hui. Des voies de fait, des voies de fait avec blessures et même des agressions armées se sont déroulées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement.

 

On dénombre aussi de multiples arrestations pour possession, consommation ou pour trafic de drogues, en plus d’avoir à déplorer la présence de mineurs à quelques reprises. Les services ambulanciers ont parfois été demandés pour des gens fortement intoxiqués qui ont dû être transportés au centre hospitalier.

C’est un dossier très étoffé qu’ont eu à étudier les régisseurs avant de rendre leur verdict. Devant une telle accumulation d’événements, ils ont pris la décision de suspendre pour la première fois ces permis. En cas de non-respect des engagements pris, les permis seront définitivement révoqués. C’est la première fois que des permis sont suspendus en raison de vente de drogue à La Tuque.