113 braconniers interceptés en Mauricie et au Centre-du-Québec

La Direction de la protection de la faune de la Mauricie et du Centre-du-Québec vient d’annoncer son bilan pour la dernière saison de chasse à l’automne 2006. Ce sont 113 individus qui ont été interceptés pour avoir effectué des actes de braconnage.

Ces personnes feront face à 203 chefs d’accusation totalisant plus de 150 000 $ d’amende. À l’automne 2006, les agents de protection de la faune des bureaux de La Tuque, Shawinigan, Saint-Alexis-des-Monts et Trois-Rivières ont déposé 72 chefs d’accusation impliquant 49 individus. Les accusations portées font état d’actes de braconnage à l’endroit du gros gibier, tels que la chasse au gros gibier en temps prohibé, avoir été en possession de plus de gros gibier que la limite permise, la possession illégale de chair d’orignal et de cerf de Virginie, la chasse au gros gibier avec une arme interdite, l’utilisation d’un projecteur pour déceler la présence de gros gibier la nuit et la possession d’arme à feu chargée à bord d’un véhicule. Au cours de cette saison de chasse, les agents de protection de la faune de la Mauricie ont également saisi un véhicule tout terrain, deux fusils et un projecteur. Par ailleurs, près de 2 000 kg de viande ont été remis à des organismes qui oeuvrent auprès des personnes défavorisées.

Le montant des amendes pour l’ensemble des infractions commises dans la région de la Mauricie pour la saison de chasse 2006 s’élève à 64 875 dollars en plus des frais judiciaires. Dans certains cas, l’annulation du permis et du certificat de chasseur pour une période de 24 mois sera imposée.

Pour la région de La Tuque, ce sont 21 individus qui ont été arrêtés, pour 28 chefs d’accusation et près de 20 000 $ d’amende. Plus de 1000 kilos de viande ont été saisis et remis à des organismes pour personnes défavorisées.

Selon le directeur de la protection de la faune en Mauricie et au Centre-du-Québec, Benoit Fortin, les chiffres présentés sont relativement stables à ceux des précédentes années. « C’est donc dire qu’il n’y a pas d’augmentation ou de diminution significative du braconnage dans la région. »