Michel Côté de retour dans «Les maîtres du suspense»
FILM. Rires, aventure, suspense et surprises: voilà ce que vous réserve la comédie «Les maîtres du suspense» qui met en vedette Michel Côté, Antoine Bertrand et Robin Aubert. La comédie québécoise sera en salle dès le 17 décembre.
Un écrivain reconnu, Hubert Wolfe (Michel Côté), doit respecter une date de tombée afin de rendre son nouveau roman. Ce que le monde ignore, c’est qu’il utilise les services d’un écrivain fantôme depuis le début de sa carrière. Hubert mène une vie parfaite et récolte le succès pendant que Dany Cabana (Robin Aubert) lui soutire un montant à chacun des romans qu’il écrit à sa place.
Or, la vie de famille de Dany s’écroule alors que sa femme (Anne Casabon) le quitte. Cabana se tourne lui-même vers un autre écrivain fantôme. Quentin (Antoine Bertrand), éducateur de la garderie, sera l’homme désigné par Cabana. Plus tard entraînés en Louisiane, les trois hommes seront confrontés à plusieurs péripéties qui pourraient s’avérer une bonne prise de conscience pour chacun d’entre eux.
Robin Aubert est parfait dans son rôle de tantôt auteur tantôt collaborateur en dépression. Il cherche désespérément à retrouver sa vie de familiale.
Antoine Bertrand est surprenant dans son rôle «tanguy» qui vit sous l’emprise de sa mère. Son premier coup de foudre arrive sur le tard, certes, mais pourrait changer sa vie.
«Quentin est un peu comme un ovni, dans le sens qu’il est décalé par rapport aux deux autres acolytes. Le défi, c’est de jouer le gars qui est à part tout en restant dans le ton du film. C’est une bibitte, mais il faut qu’elle reste vraie! Je me trouve chanceux d’avoir pu jouer à la fois l’homme le plus fort du monde et là, l’homme le plus faible du monde.»
«J’ai grandi en regardant Michel (Côté) et étant fan d’Omerta et de Cruising Bar. Sur le plateau, j’étais à la fois collègue et à la fois petit garçon excité de jouer avec la star de cinéma au Québec. Il confirme ma théorie que les plus grands sont les plus fins. C’est vraiment un bon gars d’équipe», ajoute Bertrand.
Michel Côté est excellent comme dans la grande majorité de ses rôles. Hubert Wolfe, qui a fière allure et qui mène la vie de vedette, rencontrera l’amour (Maria de Medeiros) sur le plateau de tournage d’un de ses romans. Comment réagira-t-il?
«C’est un maudit tricheur! Jusqu’où la soif de la gloire et de l’argent le mènera? Ça lui apporte l’amour des gens et cette soif-là, il lui a goûté et il a adoré ça. Est-ce qu’on peut vraiment rester franc et honnête? Mon personnage est antipathique et mon défi était de trouver la manière de le rendre sympathique. Et si vous regardez attentivement au début du film, il y a un malaise dans l’oeil d’Hubert.»
«Je suis content d’avoir fait la découverte d’un monstre sacré et du prochain monument au Québec, si ce n’est pas déjà fait, d’Antoine Bertrand. C’est un acteur immense dans les deux sens du terme, physiquement et artistiquement. Il est vraiment extraordinaire! On a eu beaucoup de plaisir et on a la même attitude sur les plateaux alors c’était parfait. J’ai aussi eu un coup de foudre pour la Nouvelle-Orléans. C’était froid, mais c’était magnifique!»
La comédie québécoise sera en salle dès le 17 décembre.