Marwan Shedid : «La Tuque a été la première ville à m’accueillir quand je suis arrivé en sol québécois»

PEINTURE. Plusieurs nostalgiques des 24 heures de La Tuque ont eu le plaisir de renouer ou de faire connaissance avec Marwan Shedid, champion de nage, qu’on a vu lors des belles années de cette compétition de calibre international. M. Shedid était l’un des 42 peintres invités à exposer dans le cadre du Symposium de peinture Automn’Art de La Tuque.

Pendant de nombreuses années, M. Shedid a combiné la peinture et l’art. Aujourd’hui, il ne nage que pour le plaisir, mais l’homme de 77 ans garde de très bons souvenirs de La Tuque.

Il s’en souvient comme le premier endroit qu’il a accueilli quand il a mis le pied en sol québécois, en 1970, fraîchement débarqué de l’Égypte. Il venait d’obtenir son statut de nageur professionnel et se préparait à une série d’importantes compétitions, dont les 24 heures de La Tuque, la première à laquelle il a pris part. Il se rappelle l’ambiance particulière qui régnait autour du lac St-Louis, dans le cadre des 24 heures de nage, alors que le tour du lac était littéralement plein de monde. Par la suite, Marwan Shedid a pris part à des compétitions de nage qui l’ont amené à la Traversée du Lac St-Jean, puis dans la région de Québec, au Brésil et en Argentine, entre antres.

À la venue du représentant de TC Media à son kiosque, il n’a pu s’empêcher d’évoquer un titre paru dans L’Écho de La Tuque illustrant le fait qu’il combinait la nage et la peinture : «Marwan est soit dans l’eau ou dans l’huile». Un titre qui le fait encore bien rigoler aujourd’hui.

Il réside maintenant Trois-Rivières où il tient une galerie d’art depuis 45 ans. La peinture l’a amené à revenir à La Tuque une seule fois depuis la fin des 24 heures, dans les années 2000, dans le cadre d’une exposition dédiée à la forêt. La nature est d’ailleurs un thème qui l’inspire énormément.

Mais, cette fin de semaine, c’était la première fois qu’il exposait ses œuvres dans le cadre du Symposium de peinture Automn’Art. Coïncidence, il a déjà peint avec le peintre latuquois Claude Simard, qui était le père de l’actuel président du Symposium, Michel Simard.