Les artistes bien traités au symposium
En discutant avec les peintres de l’extérieur de La Tuque le week-end dernier lors du deuxième symposium de peinture Automn’art, les mêmes propos revenaient souvent sur la table, soit l’accueil chaleureux des Latuquois et les petites attentions du comité organisateur.
Le Shawiniganais Michel Desharnais a participé à plusieurs symposiums de peinture cette année, dont celui de La Tuque. «Ça ne parait pas du tout que l’organisation en est à son deuxième symposium. On dirait que les gens du comité ont fait ça toute leur vie. Nous sommes très bien reçus à La Tuque et les gens sont très sympathiques. Je ne suis pas venu souvent ici, alors ça me permet de découvrir un peu la ville. Le temps est serré, mais j’en profiterais une prochaine fois pour visiter en prenant mon temps.»
De son côté, le peintre professionnel Raymond-Marie Murray de Rimouski participait pour une deuxième année consécutive au symposium de La Tuque. «Ça paraît qu’il y a eu beaucoup d’efforts des organisateurs pour faire un événement intéressant. Comme je suis un professionnel, j’essaie de me rendre là où on retrouve un intérêt, et c’est le cas pour La Tuque. J’ai aussi donné un atelier pendant la fin de semaine alors c’est certain que pour moi, ça me donne une certaine garantie. J’aime bien la disposition des tentes cette année. Comme elles sont disposées en cercle, ça permet aux peintres de se voir et personne n’est oublié dans un coin. Les organisateurs pensent aux petits détails, comme nous apporter de l’eau et de la nourriture, ce qui nous permet de demeurer à notre kiosque. Les petites attentions font toute la différence!»
Bilan du président
Le président Michel Simard était tout sourire dimanche quand L’Écho l’a rencontré. «C’est encore une belle réussite cette année, mis à part l’orage de samedi qui a gâché le plaisir. Au total, 37 peintres ont participé au symposium, dont 14 de l’extérieur. C’est certain que j’aimerais avoir plus de peintres de l’extérieur pour le prochain symposium, surtout ceux qui permettraient de voir de nouveaux styles. Je suis heureux aussi de la réponse des artistes latuquois.»
Et comment M. Simard réagit-il avec les éloges qui ont été faits au comité organisateur? «Ça fait chaud au cœur de se faire dire que nous avons toujours fait ça. Malgré tout, nous voulons apporter des améliorations pour l’an prochain. Nous allons peut-être installer du chauffage dans la grande tente. Mais en 2011 pour le centenaire de la ville, nous en serons au cinquième symposium et on aimerait faire quelque chose de spécial pour l’occasion.»
Les prix
Au total, 551 personnes ont voté pour leur artiste «coup de cœur» pendant le week-end. Ce nombre indique une belle participation de la population latuquoise, et même que ce ne sont pas tous les visiteurs qui ont rempli leur billet.
Le prix «coup de cœur» a été attribué à Laurette Desgarie, tandis que Francine Bouchard et Michel Desharnais ont respectivement terminé deuxième et troisième.
Puis, la toile de Luc Baillargeon a été gagnée par Jacques Côté.