La Tuque, une source d’inspiration pour Sophie Villeneuve

Comme plusieurs artistes, La Tuque a compté parmi les premières inspirations de Sophie Villeneuve. Toute jeune, elle y faisait ses premières armes, notamment à l’harmonie scolaire de l’école Champagnat.

« À 10 ans, j’ai commencé à jouer du piano avec Mme Gabrielle Lavoie à La Tuque. Après le piano, c’était la trompette avec Marc Gervais à l’école Champagnat», se souvient Sophie Villeneuve. À l’extérieur de La Tuque, elle a aussi expérimenté la guitare.

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D’ailleurs, elle aimerait bien venir se produire devant ses amis latuquois, elle qui sera de passage dans sa ville natale au début du mois septembre. Elle est d’ailleurs à la recherche d’un endroit pour pouvoir présenter son spectacle. «Mon frère Patrick Villeneuve joue de la guitare et il n’est jamais monté sur scène, je veux l’emmener avec moi. On pourrait faire un petit duo», propose-t-elle.

On pourra obtenir plus de détails sur sa page Facebook, à mesure que le projet se précisera. Elle a aussi un espace sur Soundcloud, au on peut entendre plusieurs de ses compositions, tant en français qu’en anglais.

Une aide facilitante du milieu

Contrairement à ce qu’on peut penser, le Yukon, n’est pas un milieu anglophone mur à mur. On y retrouve une communauté francophone tissée serrée qui se réunit régulièrement. Selon Wikipedia, qui évoque le recensement de 2011, la ville de Whitehorse compte 23 276 habitants, dont près de 3 400 francophones.

« L’Association franco-yukonnaise donne un très bon support aux artistes émergents», laisse-t-elle savoir. Un an après qu’elle soit installée, elle a découvert que la scène l’attirait beaucoup : la communauté artistique y est très vivante.

Friande de plein air et des grands espaces, elle y a élu domicile il y a trois ans, après avoir vécu dans des grandes villes comme Montréal et Québec. La musicienne y a ouvert une clinique de physiothérapie, domaine dans lequel elle a étudié. Mais on sent que la musique l’attire encore plus.

C’est après une participation à une soirée musicale Open Mic Stage dans un bar de Whitehorse, que Sophie Villeneuve entreprend l’écriture ses propres chansons, tant en français qu’en anglais.

Sophie Villeneuve a réalisé un enregistrement professionnel au cours de la dernière année, elle qui a obtenu une bourse. « J’ai embauché un percussionniste professionnel et un bassiste. Donc, pour cet enregistrement ce n’est pas moi qui fais tout, mais sur tous les autres enregistrements maison que j’ai fait, je jouais de tous les instruments», relate celle qui joue de l’harmonica, de la trompette, de l’ukulélé, du piano et de la guitare.

«Ça amène beaucoup de force quand je compose, car je peux utiliser toute cette variété d’instruments». De l’imagination, l’artiste n’en manque pas pour expérimenter des sonorités intéressantes. «J’ai enregistré une nouvelle chanson, le Baluchon, et j’ai utilisé une râpe à fromage pour faire des percussions et j’ai pris une poêle qui sonnait bien», évoque-t-elle, dans un éclat de rire.