Jean-François Guay et Nelligan en prestation au Complexe

Dans le cadre de sa série « Découverte » le Complexe culturel Félix-Leclerc présente le Quatuor de saxophones Nelligan, le jeudi 17 mars à 20 h, dans l’Espace Carole-Guérin.

Outre le Latuquois d’origine Jean-François Guay (saxophone soprano), le quatuor Nelligan est composé de Corrine Lanthier (saxophone alto), Alfredo Mendoza (saxophone ténor) et Mathieu Gaulin (saxophone baryton).

Récipiendaire de plusieurs bourses, le quatuor a déjà donné de nombreux concerts au Québec, en Italie, en Écosse, en France, au Mexique, en Croatie, en Espagne et en Colombie pour démocratiser la musique classique et le saxophone. Le groupe a été formé en 1994 et Jean-François Guay en est membre fondateur.

« On a un mélange de musiques de tango, certaines pièces un peu plus populaires, un medley d’Harmonium, des pièces sur des airs québécois, Gilles Vigneault, Félix Leclerc, un peu de Jacques Brel. Plein de mélodies que les gens vont reconnaître », annonce Jean-François Guay, en entrevue avec L’Écho.

Ce n’est pas la première fois qu’il revient jouer au Complexe culturel, mais on sent que c’est toujours un plaisir de revenir dans sa ville natale. On l’a vu octobre 2021, en compagnie de sa collègue Corrine Lanthier, à l’inauguration de l’Espace Carole-Guérin.

La piqûre de la musique à La Tuque

Comme plusieurs, M. Guay a habité La Tuque jusqu’à son départ pour les études supérieures. Il se plait à revenir faire son tour : « Je revois toujours mes amis de l’époque, autant ceux avec qui j’ai fait de la musique que ceux qui n’en faisaient pas. J’ai gardé mes racines latuquoises ».

C’est à l’école secondaire que Jean-François Guay développe sa passion pour la musique. Élève de secondaire 2 à l’école Centrale, il apprivoise la musique en compagnie de l’enseignant Marc Gervais.

« Marc organisait des cours du soir. À l’époque, c’est drôle, j’avais commencé à jouer du tuba, chose que je n’ai jouée à peu près qu’une semaine, se rappelle-t-il. Ça ne m’allait pas du tout. Un saxophone s’est libéré et quelqu’un m’a demandé si ça me tentait. J’ai embarqué sur le saxophone et ça allait déjà beaucoup mieux. Marc étant saxophoniste, c’était agréable, j’apprenais avec un spécialiste ».

Dès le secondaire 3, il a pu intégrer les rangs de l’Harmonie de La Tuque et continuer d’apprendre avec les adultes : « On avait toute la latitude qu’il fallait pour s’améliorer, en sachant que si ce n’était pas parfait, on était soutenu. Je serai toujours reconnaissant de ça ».

L’écosystème musical était parfait et dès lors, Jean-François Guay savait qu’il allait cheminer dans ce domaine : « On avait vraiment une belle vie musicale ».

Il est aujourd’hui professeur de saxophone au Cégep Marie-Victorin et à l’Université de Montréal. 

« Non seulement Jean-François est Latuquois d’origine, mais il a une carrière à l’international. Nous sommes choyés qu’il nous rende visite », indique Marie Pierre Mailhot, directrice générale et artistique du Complexe culturel Félix-Leclerc.